Une Gatinoise choisie comme finaliste pour Les Prix d’excellence des auteurs de romans policiers du Canada

Mélissa Gélinas

Pamela Jones, ancienne professeure de danse et de musique, autrice, et résidente de Gatineau, a récemment été sélectionnée en tant que finaliste pour Les Prix d’excellence des auteurs de romans policiers du Canada dans la catégorie du meilleur roman policier avec son œuvre littéraire intitulée : Le Mystère du Moulin à Vent, commandité par Carrick Publishing avec un prix de 200 $.

Depuis 1984, ces prix sont décernés annuellement par Les Auteurs de Crimes du Canada pour les résidents permanents canadiens ainsi qu’aux citoyens canadiens vivant à l’étranger. Cette année, la remise des prix aura lieu le 30 mai 2025 prochain.

« Je suis très heureuse et honorée d’avoir été choisie parmi les cinq finalistes de cette catégorie », souligne Mme Jones. « Je ne m’entendais pas du tout à ça », ajoute-t-elle. « Lorsque j’ai décidé d’écrire ce livre-là, en 2023, je ne prévoyais même pas qu’il soit publié ».

Suite au décès de son mari, Mme Jones était épuisée mentalement et physiquement. « Pendant trois ans, j’étais la principale soignante », précise-t-elle. « Après cet événement tragique, je passais mon temps sur mon divan à écouter des films de Fred Astaire (comédies musicales) », continue-t-elle. « Après six semaines, je me suis dit qu’il fallait bien que je fasse quelque chose d’autre ». 

Mme Jones avait de l’intérêt pour l’écriture, mais ignorait sur quel sujet écrire. La décision s’est prise, lors de la naissance de son premier petit-fils. « Quand je le tenais dans mes bras, je me suis dit que j’aimerais qu’il se souvienne de sa grand-mère comme étant une personne spirituelle et divertissante », explique-t-elle. « Lors de la fête du Canada à Pointe-Claire (Montréal), j’ai décidé de lui écrire un roman policier pour son 15^e ou son 16^e anniversaire », poursuit-elle.

C’est durant cette journée de festivité qu’elle a été inspirée de l’histoire de son livre. « Je suis allé voir le moulin à vent datant du 18e siècle […] et j’ai tout de suite décidé que c’est à cet endroit précis que prendra la mauvaise tournure du récit », commente-t-elle. « De ce fait, c’est là que les policiers retrouveront le corps de la victime qui a été poignardé par un mat d’un drapeau canadien », enchaîne-t-elle.

À cet égard, l’enquête révèle que le crime est lié à la déportation du peuple acadien datant de l’époque de la Nouvelle-France. « Lorsque j’ai voyagé en Nouvelle-Écosse, j’ai beaucoup appris sur l’histoire des Acadiens et cela m’a fortement interpellé dans la rédaction de mon roman », raconte-t-elle. « Le meurtre se déroule au 21^e siècle, mais l’histoire des Acadiens est très importante pour que les policiers puissent résoudre ce mystère », poursuit-elle. « Il y aura plusieurs suspects dans cette affaire. J’ai vraiment voulu prendre le temps de les choisir soigneusement ».