Lettres à l'éditrice
Lettres 2024
Attention : le camp de tentes sera remplacé par la Cité Police
Je vous écris pour demander au Bulletin de Gatineau de couvrir une situation étrange à Gatineau. Votre équipe de journalistes est-elle au courant que les autorités municipales prévoient de raser le campement de tentes ? Et qu'au lieu de cet abri temporaire pour les sans-abri, la ville va construire un méga complexe policier ? Y a-t-il quelque chose qui cloche dans cette photo ? Pourquoi les journalistes ne sont-ils pas plus attentifs ? Ces deux parties de la société s'affrontent en permanence, ce plan n'est pas correct.
Gloria Levesque
Gatineau
Dénationalisation de l'électricité !
Des organisations de la société civile réagissent à l’intention du ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie, Pierre Fitzgibbon, de déposer un projet de loi qui légaliserait la vente directe d'électricité entre entreprises privées, ce qui est actuellement interdit, et mettrait ainsi fin au monopole d'Hydro-Québec. Les organisations affirment que la proposition de dénationaliser l’électricité est un recul historique qui nous ramène 60 ans en arrière, alors que le gouvernement Legault n'a pas reçu le mandat de fragiliser ce service public essentiel qui est d'importance stratégique pour l’économie et la sécurité énergétique du Québec. L’importance des enjeux énergétiques exige qu’un véritable débat public ait lieu de manière à ce que les décisions soient prises dans l’intérêt collectif.
60 ans d’histoire et la décarbonation du Québec sont en jeu !
La liste des organisations signataires : Greenpeace Canada, Regroupement des organismes environnementaux en énergie, Fondation Rivières, Nature Québec, ACEF du Nord de Montréal, Mouvement écocitoyen UNEplanète, Eau Secours, Mobilisation environnement Ahuntsic-Cartierville, Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ), Collectif Femmes pour le climat (CFC), Solidarité Environnement Sutton, Fondation David Suzuki, Conseil central du Montréal métropolitain-CSN, Carrefour de participation, ressourcement et formation (CPRF), Les AmiEs de la Terre de Québec, Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), Collectif scientifique sur les enjeux énergétiques au Québec, Coalition Alerte à l’Enfouissement Rivière-du-Nord (CAER ), et Association québécoise des médecins pour l‘environnement (AQME).
Patrick Bonin, Greenpeace Canada
Montréal
La promesse d'une réduction de la fonction publique ?
En prévision du prochain budget, le Parti conservateur du Québec demande aujourd’hui au gouvernement de respecter sa promesse d’une réduction significative de la taille de l’État, estimant que cette mesure est cruciale pour favoriser la croissance économique, réduire le fardeau fiscal des contribuables et améliorer la productivité de la fonction publique.
En 2018, François Legault avait promis de supprimer 5000 postes dans la fonction publique pour économiser 380 millions de dollars annuellement, mais elle s’est plutôt engraissée de plus de 5000 nouveaux fonctionnaires. Pour l’ensemble du gouvernement, il s’agit d’une augmentation de 56,000 postes.
Cette proposition est d’autant plus pertinente dans le contexte de négociations syndicales qui coûteront à échéance, 11 milliards de dollars par année supplémentaire aux contribuables. Un manque à gagner plane à l’horizon et le chef conservateur, Éric Duhaime, s’en inquiète compte tenu du manque de vision et d’ambition du gouvernement.
Cédric Lapointe, Parti conservateur du Québec
Québec
Les sans-abri, pas d’urgence pour la Ville ?
J'habite dans un immeuble qui compte des logements réservés aux locataires à faible revenu. Ce qui m'inquiète, c'est que lorsque les locataires déménagent, il faut des mois pour que les nouveaux locataires soient logés dans les logements vacants. Même si je comprends qu'une unité peut avoir besoin d'être nettoyée et même repeinte, cela ne devrait pas prendre si longtemps. Nous avons un grand nombre de sans-abri qui vivent sous des tentes. La Ville de Gatineau doit être plus vigilante afin d'occuper plus rapidement les appartements sous son contrôle.
Judith O'Rourke
Gatineau
Le ministre de l'anglicisation
Le 9 janvier dernier, le député Jean-François Roberge déclarait dans un grand quotidien francophone que l’extension de la loi 101 au niveau collégial n’était pas nécessaire pour freiner le déclin du français et que la loi 96, «allait assez loin». Encore une fois cet élu sème la stupéfaction.
N’en déplaise au ministre, la loi 96, ne comporte que des mesurettes à un moment de notre histoire où des moyens de protection de la langue française sont essentiels pour assurer la survie et l’épanouissement du français au Québec.
Plusieurs du milieu universitaire sont intervenues pour exhorter le gouvernement de François Legault d’appuyer l’extension de la loi 101 au niveau collégial afin de freiner le déclin du français à Montréal et ses environs. Que l’on pense au chercheur Frédéric Lacroix, qui a publié deux livres sur cette question : «Un libre choix ?» et «Pourquoi la loi 101 est un échec», le sociologue Guy Rocher, co-rédacteur du rapport Parent et de la Charte de la langue française (loi 101) avec Camille Laurin, le démographe Charles Castonguay, auteur du livre «Le français en chute libre» et d’autres. Nombre de commentateurs, de militants et de citoyens partagent également la conviction que la CAQ se contente d’une opération cosmétique. Et voilà que monsieur Roberge se porte volontaire pour tenir la boîte à maquillage.
Le gouvernement et le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge font le contraire de ce qu’il faut faire pour assurer le statut du français. Ils se paient de mots, mais posent des gestes aberrants : en refusant d’étendre la portée de la loi 101 aux Cégeps, en accordant 100 millions de dollars pour l’agrandissement de «Dawson College » et en cédant les terrains et bâtiments de l’hôpital Royal Victoria à une institution «McGill University», ils aliènent le patrimoine public et font un don d’une valeur de près d’un milliard de dollars de biens publics. Monsieur Roberge défend le français en renforçant les privilèges des forces d’anglicisation.
Le refus des faits est trop grave pour laisser penser que le ministre Roberge et son gouvernement ne saisissent pas l’ampleur du déclin du français au Québec. Pourquoi un tel aveuglement ? Par manque de courage ? Par complaisance vis-à-vis la minorité anglaise du Québec ? Pour faire plaisir aux affairistes des Chambres de commerce ? Le ministre, actuel député de Chambly, aurait intérêt à refaire ses devoirs sinon les manuels du futur retiendront de lui et de son gouvernement qu’ils auront enseigné la démission et fait le contraire de ce que l’Histoire et le Québec français sont en droit de s’attendre d’un élu mandaté pour construire l’avenir. La mascarade à laquelle il se livre le place plutôt du côté des fossoyeurs. L’anglicisation n’a jamais été aussi bien servie.
Benoît Roy, Président du Rassemblement pour un Pays Souverain
Robert Laplante, Directeur de la revue L’Action nationale
Jean-Paul Perreault, Président Impératif français
Aylmer
Au-delà de la charité
La période actuelle, qui en est aussi une de charité envers les plus démunis, ne devrait pas nous faire oublier un engagement bien plus important que cette charité, celui de s’employer à éliminer entre nous les écarts de richesse, de pouvoir et - par conséquent - de dignité. Ce serait une bien grande chose que d’œuvrer ainsi ensemble à éliminer la pauvreté et la misère, ici et ailleurs, en vue d’un monde pour tous - juste, égalitaire et fraternel!
Peut-être pourrions-nous en faire une résolution pour la nouvelle année 2022... et pour les années qui vont suivre.
Bruno Marquis
Gatineau
Québécophobie (« Québec backlash ») vs solidarité nationale !
Les attaques verbales « canadiennes » lancées contre le Québec au cours des dernières semaines ont montré combien l’incompréhension et le mépris à la limite du racisme, sont bien incrustés au Canada anglais à l’égard du Québec. Les deux poids, deux mesures semblent tenir lieu de ligne directrice quand vient le temps de respecter les choix faits par le Québec.
Le déferlement de critiques, de contestations et d’argent ne vise rien d’autre qu’à dicter au Québec ce qu’il doit être et comment se comporter. Quitte à ce que ce dernier bloque, renverse et impose ses propres choix grâce aux lois votées par la majorité et appliquées par des tribunaux dont les juges en sont majoritairement issus.
Il est aussi inacceptable de voir le gouvernement fédéral appuyer les municipalités de partout au Canada qui soutiennent financièrement les contestations des lois votées démocratiquement par le Québec, telle que la loi 21 sur la laïcité des fonctionnaires, ou encore le projet de loi 96, moins que minimal, sur la protection très évidemment nécessaire du français. Il faut beaucoup plus. Il est tout aussi invraisemblable qu’en 2021, la majorité anglo-canadienne au Québec prétende résister aux lois québécoises en faisant financer ses contestations par des fonds publics, vos taxes et impôts, et en invitant le gouvernement fédéral à l’appuyer ou même en prendre le relai devant les tribunaux.
Quels qu’ils soient, les élus québécois au sein des grands partis canadiens sont noyés dans leur députation respective et paraissent restreints devant les déferlantes anti-Québec. Ainsi sont tolérés de nombreux outrages envers le Québec qui ne seraient autrement jamais acceptés s’ils visaient plutôt le Canada anglais. Par exemple, lorsque le premier ministre fédéral Justin Trudeau a nommé une gouverneure générale incapable de parler français en 2021, alors qu’il y a plein d’autochtones qui parlent aussi français, aucune protestation n’a suivi au Canada anglais. Jamais une telle chose ne se serait produite si la nouvelle gouverneure générale avait été incapable de parler anglais!
Il est des domaines où l’action fédérale touche à des éléments vitaux pour le Québec. Ottawa se permet de ralentir, voire de bloquer l’entrée d’étudiants étrangers lorsqu’ils sont de langue française. Il se fend pourtant en quatre lorsqu’il s’agit de financer et de servir en effectifs les universités anglophones de Montréal.
Contournant les politiques de sélection du Québec, Ottawa a misé sur l’arrivée d’immigrants temporaires via le chemin Roxham. Aucune autre porte d’entrée de ce genre n’existe au Canada! Pourquoi? Qu’attend donc le gouvernement fédéral pour élargir géographiquement l’accueil et pour répartir les immigrants admis partout au Canada ?
Oui, le Canada étouffe la nation québécoise et arrache le français pour, ici, lui imposer antidémocratiquement sa vision par pression, collusion, chantage, manipulation politicienne et finalement, par ses cours de justice dont les juges sont nommés par lui !
Jean-Paul Perreault, président Impératif français
Aylmer
Le QS déplore la fermeture des médias locaux
Suite à la suspension des activités du journal local l’Info Petite-Nation, (et) l’hebdomadaire Journal Les 2 Vallées, l’association de Québec solidaire Papineau appelle le gouvernement à soutenir les médias d’information locaux qui traversent une crise financière sans précédent.
Avoir accès à de l’information locale et diversifiée, c’est fondamental pour notre démocratie, a l’ère de la désinformation et de l’influence importante des géants du numérique.
Québec solidaire propose depuis 2020 une solution structurante pour les médias. Face à la crise sans précédent que vivent nos médias d’information au Québec, on a besoin de solutions durables et d’une vraie vision à long terme -- un Fonds des médias pour assurer un financement pérenne de nos médias locaux, régionaux et nationaux.
L’attribution du financement serait déterminée par un conseil d’administration décisionnel et indépendant du gouvernement, à l’instar du Conseil des arts et des lettres du Québec ou des Fonds de recherche du Québec.
Charles Castonguay
Pour l’association de QS Papineau
Déclaration du caucus d'Action Gatineau
Nous avons appris avec surprise la démission de Mme France Bélisle et nous tenons tout d’abord à la remercier pour son engagement envers les Gatinoises et les Gatinois au fil des dernières années.
Nous poursuivrons notre travail au conseil avec le même objectif de veiller aux meilleurs intérêts de l’ensemble des citoyennes et citoyens. Nous offrons notre entière collaboration à M. Champagne qui prendra la relève à la mairie pour la suite des choses.
Laurent Lavallée, Attaché politique
Gatineau
Chère France,
C'est difficile de mettre des mots sur le papier en ce moment, car la nouvelle de votre démission m'a vraiment secoué. C’est triste. Avant tout, je voulais prendre le temps de vous dire à quel point votre présence en tant que mairesse a eu un impact significatif pour Gatineau et ses citoyens.
Pour moi, vous n'avez pas été simplement une mairesse mais l’une des meilleures au Québec à mes yeux. Nous étions privilégiés. La période actuelle est particulièrement insécurisante avec la crise du logement, l’itinérance, les problems environnementaux, la pénurie de main-d'œuvre, le transport en commun, et les défis liés à l'hôpital du centre-ville...etc. Vous aviez la volonté et la capacité de réussir ces défis.
Apprendre que votre démission est motivée par des préoccupations pour votre santé me rappelle que même les leaders les plus forts ont besoin de prendre soin d'eux-mêmes. Je soutiens totalement votre décision de faire de votre bien-être une priorité, et je souhaite de tout cœur que cette nouvelle étape vous apporte la paix et la guérison dont vous avez besoin.
Au-delà de votre rôle de mairesse, vous avez été une personne proche de la communauté. Votre
compréhension des préoccupations de chacun et votre capacité à créer des liens personnels ont fait de vous bien plus qu'une figure politique pour moi. Je suis reconnaissant d'avoir partagé cette période de l'histoire de Gatineau avec vous et je vous dis merci.
Alors que vous prenez ce nouveau chemin, je voulais simplement exprimer ma profonde gratitude pour tout ce que vous avez fait. Vous allez nous manquer, France.
Prenez soin de vous, reposez-vous, et sachez que votre héritage restera vivant pour nous.
Avec toute mon affection et mon respect sincère,
Gilles Desjardins
Président de Brigil
Projet Northvolt
Manifestant devant le bureau du premier ministre depuis bientôt deux ans, Mères au front - Montréal dédie son prochain sit-in au projet Northvolt, afin de faire pression pour que celui-ci soit soumis à une étude du BAPE tel que réclamé par de plus en plus de citoyens, d’experts et d’organismes défendant l’environnement, la biodiversité, la justice climatique et ce, pour l’avenir de nos enfants. Des centaines de personnes sont attendues lors de cette mobilisation qui regroupera citoyen·es, groupes environnementaux et experts en environnement dans une seule et même revendication.
L’humoriste Christian Vanasse animera l'événement qui comprendra des prises de paroles, dont Laure Waridel, écosociologue, PhD ainsi que des artistes et scientifiques de Porte-Voix.
Maude Desbois, Mères au front
Montréal
Un tramway ou un Service Ultra Rapide de Bus électrique ?
En réponse au commentaire du mois précédent à la séance du conseil de Gatineau, je souhaite apporter des éclaircissements. Suite à la réunion du conseil de la STO, il est apparu clairement que le chiffre de 12 000 passagers par heure par direction à Calgary concerne spécifiquement une ligne particulière et non l'ensemble de la ville. Il convient de noter que le transitway d'Ottawa, qui a été opérationnel pendant plus de trente ans, avait un PPHPD (passagers par heure par direction) de 10 000 . Selon Le Citizen, il est aujourd'hui réclamé son retour. Il est également important de souligner que de nombreuses villes dans le monde possèdent un Service Rapide de Bus (SRB) avec un PPHPD de 30 000 ou plus.
Le mois dernier à la séance du conseil, il a été révélé que notre PPHPD anticipé ici à Gatineau est évalué à 6 000. De ce fait, un simple SRB (Service Rapide de Bus) peut aisément accueillir tous ces passagers.
Le PPHPD actuel n'est pas mentionné dans le rapport 6, et peut-être même pas connu. Par conséquent, il est difficile de comprendre comment il est possible de prédire un PPHPD de 6 000 sans avoir connaissance de la situation actuelle.
J'ai effectué quatre lectures d'une heure et demie chacune pour déterminer un PPHPD actuel de 1 700. Mon approche n'équivaut pas à celle d'une firme de consultation pour le faire, mais, selon mes calculs, il faudrait plus de tripler la population de Gatineau pour obtenir un PPHPD de 6 000.
La ville de Québec et un tramway : La construction de ce tramway, incluant un tunnel, s'élève à 8,4 milliards de dollars pour une distance de 16 km. Le troisième lien à Québec n'est pas inclus. Pour Aylmer, il est envisagé un tramway couvrant 24 km de route, également avec un tunnel, pour un coût estimé à 4,4 milliards de dollars. À 8.4 milliards de dollars, aucun investisseur ne s'est manifesté, ce qui laisse penser que le coût potentiel du tramway d'Aylmer à Gatineau est en réalité beaucoup plus élevé. En extrapolant, il est très probable que le tramway d'Aylmer à Gatineau coûtera plus de 15 milliards de dollars.
Un des avantages avancés par les partisans du tramway est sa perspective à long terme sur une période de 40 ans. Une perspective différente consiste à critiquer le financement massif du tramway par des subventions pendant quatre décennies et plus.
Une alternative plus avantageuse pour Aylmer est la proposition d'un Service Ultra Rapide de Bus (SURB) pour l'ensemble de Gatineau. Ce concept, incluant aussi le corridor existant du Rapibus, implique la création des corridors avec priorité pour l’autobus électrique non-polluant. Le coût de construction d'un tel système est une fraction de celui du tramway.
Considérez ceci attentivement : lorsque les électeurs apprendront que vous soutenez une dépense de 15 milliards de dollars pour un tramway spécifique à Aylmer, au lieu d'un Service Ultra Rapide de Bus pour toute la ville de Gatineau, qui est clairement beaucoup moins dispendieux et plus efficace, ils réfléchiront deux fois avant de vous accorder leur vote.
André Simonson
Gatineau
Un prix Citron !
Réflexions sur la fiscalité municipale, ici le cas de Gatineau
Presque tous les contribuables jugent impératif que les gouvernements n’augmentent pas les impôts, les frais accessoires et les taxes compte tenu, entre autres, de la perte substantielle de pouvoir d’achat causée par l’inflation et par l’augmentation des taux d’intérêt à la consommation et hypothécaire. Le peuple s’appauvrit en pouvoir d’achat et la Ville de Gatineau, elle, de son côté augmente les taxes ! Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je n’en doute pas !
Le bon sens aurait dû prévaloir sur la vision étouffante de la Ville de Gatineau. La situation économique actuelle aurait exigé un gel ou presque ! Rien de moins ! Ou mieux, une réduction des taxes par une optimisation et rationalisation de l’utilisation des revenus et des ressources.
Bien que l’oxygène des contribuables se fasse rare, la Ville, son conseil municipal et son administration ont préféré jouer sur la confusion entre la révision des évaluations et les taux de taxation. Mais le contribuable sait lire un total et voit très clairement, au regard de son compte de taxes municipales 2024, que la facture, au lieu de baisser, a drastiquement augmenté et cela en ces temps de restriction étouffante pour de nombreux citoyens!
On vous oblige à payer plus de taxes municipales pour accommoder, entre autres, les « faux Ontariens » qui déménagent en Outaouais afin de profiter des généreux services, mais continuent de payer frauduleusement leurs impôts en Ontario. La Ville encourage cette fraude puisqu’elle perçoit SES taxes municipales, et en Ponce Pilate, elle s’en lave les mains ne faisant pas respecter le Code de la sécurité routière ! Cette pression provenant de gens de l’Ontario, dont 90 % ne parlent pas français, crée une forte inflation et surenchère des prix immobiliers et des logements, sans parler de l’anglicisation et de l’ontarianisation, pendant que la misère, l’itinérance et la pauvreté ne cessent de croitre !
Une vision antiécologique ! Le Conseil parle d’écofiscalité pour taxer davantage les lots vacants, ces espaces verts essentiels en milieu privé, qui constituent les poumons verts de l’écologie, de la qualité de vie. Les dégâts des coupes systématiques à blanc des développeurs et promoteurs immobiliers; des campagnes promotionnelles « de charme » pour Ontariens; du développement sauvage, laid et chaotique; de la pollution; de l’étalement; de la densification; de l’insuffisance du transport collectif se ressentent partout. Mais la Ville, son Conseil et son administration en veulent plus !
Un exemple parmi d’autres - 300 % plus cher pour les poumons verts ! Dans une situation où deux terrains identiques de même dimension sont situés côte à côte, l’un étant un espace vert vacant et l’autre un espace bâti, le lot vacant est odieusement taxé. Le taux de taxation du terrain vert vacant est de 0,018217 % vs 0,006318 % pour le terrain bâti, soit près de 300 % plus cher pour un poumon vert ! Au total de la facture de taxes dans ces deux cas-ci, le terrain vacant paie au total plus en taxes que le lot identique bâti. Tout ceci mérite un prix CITRON !
Ceci est le résultat d’une décision « politique » de « nos élus » sensés « nous » représenter. Manipulation politicienne, c’est ce que l’on appelle de l’écofiscalité, un terme qui cache le contraire !
Surveillez vos factures de taxes et ses taux, et ne vous gênez pas pour en parler et de demander des explications avec votre conseiller municipal dont les coordonnées figurent ci-dessous.
Jean-Paul Perreault
Citoyen contribuable
Président d’Impératif français
Taxation et voiture plaques de l’Ontario
Pour faire suite à l’article « Nouvelle taxe d’immatriculation en vue pour les Gatinois » dans l’édition du 20 mars dernier, il sera important pour la Ville de Gatineau de considérer qu’ici, presque la moitié des automobiles portent des plaques d'Ontario. Comment la Ville va-t-elle faire pour taxer ces voitures? Les propriétaires de ces véhicules ne paient pas leur immatriculation au Québec, ni même peut-être leurs impôts, mais profitent des services du Québec. Faudrait tout de même pas exagérer avec cette nouvelle taxe!
Claude Laferrière
Gatineau
Le système de transport en commun : pourquoi est-il si défectueux, à Gatineau ?
Je suis frustré par le système d'autobus de Gatineau. Pourquoi est-il si peu fiable ? Je veux que mes adolescents soient autonomes et qu'ils apprennent à utiliser le transport en commun. Mais cela ne devrait pas prendre une éternité pour se rendre d'Aylmer au Plateau ! Ou au Starbucks pour voir des amis ! Pourquoi est-ce que c'est si mauvais ? Et peu importe qu'ils aillent au CEGEP. Une fois qu'ils font partie de la fonction publique fédérale, la STO les transporte par camion pour aller travailler, mais autrement, ils sont sous la pluie. Littéralement. Pendant 45 minutes au lieu des dix minutes affichées sur leur service de planification en ligne. Nous pouvons faire mieux.
Brandy Gauthier
Gatineau
Questions aux candidats à la mairie
Merci au Bulletin, heureux de pouvoir poser des questions aux candidats à la mairie. Et merci de publier des informations sur le conseil, sur les candidats à la mairie - et j'ai vu qu'il y a un débat en personne ? Fantastique, je n'ai jamais manqué un de vos débats. C'est rafraîchissant de voir les candidats en action, comment ils agissent sur le terrain et comment ils pourraient se comporter s'ils étaient élus. Continuez comme ça !
Voici mes questions aux candidats :
1. Comment la mairie va-t-elle diriger le conseil de manière à ce que toutes les anciennes villes bénéficient d'un financement équitable ? On a toujours l'impression que toutes les ressources vont au Vieux-Hull où elles sont gaspillées.
2. La mairie décréterait-elle un moratoire sur les taxes pour les petites entreprises dans les secteurs en difficulté où les entreprises ferment comme des mouches prises au piège dans une fenêtre ?
3. La mairie trouvera-t-elle une solution à la politique partisane au conseil municipal ? Les résidents ne gagnent pas avec la politique partisane (parti municipal, allégeances provinciales ou fédérales).
4. Enfin, la Ville de Gatineau respectera-t-elle et servira-t-elle tous les citoyens sans égard à l'orientation sexuelle, à la religion, au patrimoine et à la langue ? Sachant que tous les candidats répondront " bien sûr ", ma question de suivi est la suivante : Comment allez-vous servir les minorités, de façon concrète ?
Merci au Bulletin d'avoir publié mes questions dans les deux langues,
Michèle Bertrand,
Gatineau
Comment obtenir un présentoir à journaux ?
Chère équipe du Bulletin de Gatineau : J'ai pris un exemplaire du Bulletin de Gatineau pendant que je faisais mon épicerie. De retour à la maison, je me suis rendu compte que j'aurais dû en prendre pour mes voisins, car ils s'intéressent à l'élection du maire. J'habite dans un immeuble de la Cité des jeunes et il y a de l'espace dans le hall d'entrée pour un présentoir. Est-il possible d'ajouter un service de livraison dans notre immeuble ? Il n'y a pas d'autre endroit où je peux trouver ces nouvelles.
Rollande Gendron
Gatineau
Tous les Québécois ont la responsabilité de préserver, protéger et promouvoir la langue française
Mark Twain a écrit qu'il y avait trois sortes de mensonges : les mensonges, les maudits mensonges et les statistiques : Les mensonges, les maudits mensonges et les statistiques - exprimant sa frustration face à l'utilisation sélective des statistiques pour prouver à peu près n'importe quoi, y compris des points de vue opposés.
Le gouvernement de la Coalition Avenir Québec, les partisans de la ligne dure linguistique et ceux qui cherchent à obtenir l'indépendance du Québec se sont appuyés sur certaines statistiques pour consolider l'idée que la langue française au Québec, en particulier à Montréal, est en péril.
C'est ainsi que se justifient les mesures législatives sévères visant à "protéger" le français en restreignant l'anglais, en limitant l'accès aux services en anglais - notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la justice - et en portant atteinte aux institutions "anglaises" telles que McGill, Concordia et l'Université Bishop's.
Le jour même où le Quebec Community Groups Network tenait une conférence pour discuter du statut du français ici, une autorité comme l'Office québécois de la langue française a déclaré que la proportion de la population québécoise qui utilise le français en public EST STABLE au Québec depuis 2007, à environ 80 %. Et la proportion de ceux qui n'utilisent que l'anglais dans la sphère publique a diminué au cours de la même période.
En d'autres termes, les mesures draconiennes contenues dans le projet de loi 96 n'ont rien changé, n'étaient pas nécessaires et ont manqué leur cible.
Le QCGN défend ce point de vue depuis un certain temps.
L'un des éditeurs et deux collaborateurs de l'ouvrage de plus en plus lu Le Français en déclin ? Repenser la francophonie québécoise, la conférence a permis d'entendre que si le français sera toujours fragile en raison de son statut de minorité dans un océan d'anglais nord-américain, les statistiques sur lesquelles le gouvernement met l'accent - langue maternelle et langue parlée à la maison - ne reflètent pas la réalité de la sphère publique du Québec. Les chiffres de l'OQLF, eux, reflètent la réalité.
Selon Jean-Pierre Corbeil, professeur de sociologie à l'Université Laval et l'un des éditeurs du livre, le pourcentage de francophones de langue maternelle a diminué, de même que le taux de natalité parmi les descendants des Québécois historiques, tandis que l'immigration a grimpé en flèche au cours des dernières années. Se concentrer sur la population anglophone du Québec est donc une erreur, selon lui.
Le soir de l'événement, il y avait de la neige et de la gadoue, lors d'une soirée pleine de nuances - ce qui est approprié, car il n'y a pas de réponses définitives et tranchées à la plupart des questions sur les langues.
Il était réconfortant de voir à quel point les orateurs partageaient le point de vue du QCGN selon lequel TOUS les Québécois, quelle que soit leur langue maternelle ou leur origine, ont la responsabilité de préserver, de protéger et de promouvoir la langue française - et que cela ne nécessite pas la répression de l'anglais, qui fera toujours partie de la société québécoise, comme c'est le cas depuis plus de 300 ans.
Il était également encourageant de sentir que cet événement marquait une étape positive dans l'effort nécessaire pour trouver une cause commune entre tous les Québécois, un lieu harmonieux où tous les droits et privilèges sont respectés, où personne n'est moins citoyen en raison de la langue qu'il parle à la naissance.
Car, en tant que Québécois à part entière, les anglophones ont aussi un intérêt direct dans cet élément essentiel de l'identité québécoise.
(Trad.: GB)
Eva Ludvig
Présidente du Quebec Community Groups Network
Communauté internationale dites-vous?
Les journaux d’ici et d’ailleurs utilisent encore souvent le terme « communauté internationale » pour représenter un groupe de pays exprimant une prise de position ou un jugement à l’encontre d’un ou plusieurs autres pays. Seulement en avril, le terme s’est par exemple retrouvé quinze fois dans les pages du Devoir, neuf fois dans celles du Journal de Montréal et une fois dans celles d’Acadie Nouvelle.
Le terme « communauté internationale », faut-il le rappeler, n'a pas de fondement juridique. Il ne regroupe ni l’ensemble des habitants de la planète, ni l’ensemble des pays du globe. Il est d’ailleurs insensé que ce terme, qui se veut par définition regrouper tous les pays ou tous les habitants de la planète, puisse servir à condamner, comme c’est souvent le cas, un pays ou un groupe de pays ou d’habitants qui font eux-mêmes partie de son entièreté. Imaginerions-nous par exemple, dans un groupe plus restreint, la France, l’Allemagne, l’Italie, la Suisse et l’Autriche réprimander politiquement l’Italie et la Suisse?
Sans compter que le mot « communauté », qui est un mot à connotation positive qui suggère l’intérêt commun de ses membres, est presque toujours utilisé ici de façon négative en mettant en opposition deux parties de son tout. La preuve, encore une fois, dans cet enchevêtrement de contradictions, que le ridicule ne tue pas!
Mais en fait, ce qui pose bien davantage problème, particulièrement en terme de communication et plus encore de désinformation, c’est qu’on ne sait jamais clairement quels pays sont ainsi compris dans cette supposée « communauté internationale » s’opposant à un pays ou à groupe de pays.
De notre point de vue occidental et à la lumière des textes dans lesquels on retrouve ce terme, il appert qu’il s’agit le plus souvent :
- soit des États-Unis et de ses États vassaux ou de ses alliés de circonstance,
- soit du G7 (dominé bien sûr par les États-Unis),
- soit des pays de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, (l’OTAN, cette détestable organisation militaire, sous la coupe des États-Unis, qui sème la pagaille en Europe),
- soit parfois du G20,
- ou soit encore – plus rarement - des pays membres de l’Organisation des Nations unies (ONU), ce qui relève encore une fois de l’absurdité, puisque cette organisation regroupe essentiellement tous les pays du monde.
C’est probablement le linguiste et philosophe américain Noam Chomsky qui définit le mieux ce terme tel qu’il est utilisé dans nos journaux et par nos politiciens : « Lorsque le terme communauté internationale est utilisé en Occident, écrit-il, la communauté internationale désigne les États-Unis et quiconque va dans son sens. » Il arrive donc ainsi que cette soi-disant communauté internationale ne regroupe en fait… que les États-Unis.
Ne serait-t-il pas beaucoup plus honnête, de la part de nos journaux et des agences de presse, de toujours définir clairement à quels pays on fait précisément référence dans tel ou tel article? À titre d’exemple, une nouvelle comme « La communauté internationale a accusé l’Iran… » pourrait devenir en réalité : « Les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada et Israël ont accusé l’Iran… ».
Il serait d’ailleurs intéressant, dans le cas qui suit, de connaître à qui l’on fait expressément référence quand on écrit « La communauté internationale demande à la Chine, à l'Inde et à d'autres pays de réduire... », cette « communauté internationale » n’incluant nécessairement pas ici ces deux pays, la Chine et l’Inde, qui sont les plus populeux de la planète, ni un certain nombre d’autres pays...
L’utilisation fréquente de ce terme imprécis - la communauté internationale – nous offre en fait une fausse image du monde. Elle est malhonnête et trompeuse et s’inscrit bien davantage dans une tentative de brouiller les pistes, de désinformation en somme, et de propagande, que de nous bien informer. Les journaux, qui ont mission de nous informer et de bien nous informer, devraient en prendre note!
Bruno Marquis
Gatineau
Associations de résidents : Envoyez vos nouvelles gratuitement !
Vous êtes membre d'une association de résidents une des cinq districts d'Aylmer ? Envoyez-nous jusqu'à 150 mots par semaine pour vos nouvelles. Si vous avez des événements à venir, si vous recrutez des aides ou si vous recherchez des signatures, utilisez votre journal local ! Envoyez les nouvelles de votre association de résidents avant 16 heures chaque semaine, dans n'importe quelle langue.
Veillez à ce que les nouvelles comportent une signature et des informations de contact, ainsi que le nom de l'association. (Trad.)
Le rédacteur en chef
Questions d’intérêt public aux candidats à la mairie de Gatineau
À l’approche de l’élection à la mairie, les électeurs et les contribuables veulent savoir avant de finaliser leur choix…
- Quelle est votre position sur les coupes à blanc naturelles et culturelles, l’étalement, la déforestation, la folie des hauteurs et la gentrification en zone urbaine et quelles mesures envisagez-vous de mettre en place pour que cesse cette approche municipale de destruction systématique des espaces verts, l’étouffement des centres-villes… causés entre autres par l’appétit des développeurs pour les « faux Ontariens »?
- Il est maintenant bien connu que la voracité pour plus de taxes, le Conseil a inventé un taux de taxation violent et punitif qui, lui, ne relève plus que de l’évaluation, mais de décisions « arbitraires et politiques » de politiciens à la recherche de revenus de taxes, peu importe que ceci pollue ou détruit l’environnement et les espaces verts privés. Annulerez-vous cette nouvelle forme de taxe antiécologique cachée dans les taux ?
- En cette période de hausse des prix et de baisse du pouvoir d’achat, quelle est votre position sur l’augmentation des factures de taxes municipales en ces temps difficiles d’étouffement pour les contribuables, mais plus dramatiquement pour les moins nantis ?
- Quelle est votre position concernant la taxe municipale sur l’immatriculation des véhicules? Taxe qu’encore une fois, les « faux Ontariens » n’auront pas à payer?
- Qu’entendez-vous faire pour que cessent l’anglicisation et l’ontarionisation de Gatineau, encouragées par la fraude fiscale et le trafic identitaire pratiqués à grande échelle par les « faux Ontariens », phénomène observable et audible en dangereuse croissance, qui favorise la défrancisation?
- Une étude sérieuse et documentée menée par l’historien Albert Lebeau, appuyé par plusieurs autres historiens de la région, établit, sans l’ombre d’un doute, l’obligation de réparation historique par le retrait de l’espace public du nom de Leamy. La recherche est disponible sur demande. Quelles sont vos recommandations au Comité de toponymie de la Ville?
- Les « faux Ontariens » créent une surenchère de la valeur des propriétés et des loyers causant une hausse étouffante des prix, une rareté de loyer et la croissance de la pauvreté et de l’itinérance. Où vous situez-vous à ce sujet?
- Il est facile de constater les dégâts identitaires de l’unilinguisme anglais, du non-apprentissage et de la méconnaissance de la langue commune, et de la défrancisation des francophones, pour promouvoir Gatineau comme ville québécoise et non ontarienne, que ferez-vous?
Nous profitons de l’occasion pour nous souhaiter une campagne électorale où vos déclarations et programmes occuperont une place incontournable sur ces vrais enjeux municipaux.
Jean-Paul Perreault
Impératif français
La population veut savoir !
Les candidats à la mairie de Gatineau répondent à vos questions d’intérêt public, sauf ???
À l’adresse suivante : https://imperatif-francais.org/articles-imperatif-francais/articles-2024/elections-2024-a-la-mairie-de-gatineau-pour-une-democratie-et-un-vote-eclaires/ sont publiées les réponses des candidats à la mairie de Gatineau
Pour une démocratie et un vote éclairé merci de « partager » généreusement.
Les réponses et engagements de Maude Marquis-Bissonnette, Mathieu Saint-Jean et Rémi Bergeron. Le choix est le vôtre ! Les autres candidats n’ont pas encore répondu à vos questions d’intérêt public.
Jean-Paul Perreault
Président, Mouvement Impératif français
"Communauté" - la définition de l'association
Nous avons la chance d'avoir un journal communautaire (le Bulletin), tout comme nous avons la chance d'avoir des associations communautaires locales. Il existe un grand nombre d'associations de quartier - des groupes de bénévoles qui veillent à ce que la communauté dispose d'une structure organisationnelle en cas de besoin (consultations avec la ville, construction d'infrastructures dans les parcs, nettoyages communautaires, préparation aux situations d'urgence, jardins communautaires, etc.)
Le défi a toujours été de transformer l'isolement et l'intérêt personnel en interconnexion et en souci de l'ensemble. En outre, s'engager dans cette voie signifie que l'on est prêt à faire une promesse sans attendre de retour.
Il est possible que la pandémie et les médias sociaux aient fait des ravages dans notre tissu social local et notre journal, mais n'abandonnez pas ! Tout comme notre journal local, les associations rassemblent simplement leurs voisins et créent des choses merveilleuses. Elles restent toutes deux vitales pour notre démocratie locale, ayez confiance.
Larry Prickett
Aylmer
Don pour le journal
Je vous écris pour faire un petit don afin de vous aider. Je suis très inquiet à l'idée que nous perdions notre journal. Je vois partout dans notre pays des journaux qui ferment. Bien que j'apprécie de prendre le journal lorsque je vais faire mes courses, je sais que je devrais le payer. Je vous prie donc d'accepter ce don et j'en enverrai d'autres dès que je le pourrai.
Continuez à faire vivre le journal !
Kendra Godin
Gatineau
La course à la mairie déraille : nous avons besoin de dirigeants municipaux
J'en ai fini avec les plans d'urbanisme à la noix. Nous avons besoin que les nids-de-poule soient comblés et que la ville soit gérée avec soin. Pouvons-nous, s'il vous plaît, revenir à l'essentiel ?
Phil Tremblay
Gatineau
J'ai adoré la journée portes ouvertes à Archives Canada
Quel impressionnant ensemble d'archives se trouve à Gatineau ! J'ai assisté à quelques journées portes ouvertes dans ma vie, mais celle de la fin de semaine était extraordinaire. J'espère que le Gatineau Bulletin était sur place, car je parie qu'il y a suffisamment de sujets abordés lors de ces portes ouvertes pour lancer une nouvelle série hebdomadaire sur tous ces fonds d'archives !
Monika Grey
Gatineau
Pay for service in health care
I am deeply troubled by the direction we are taking in public health care in Quebec. There should be no private health care offered at all here. Let’s fix our broken system, not let services bleed out to the private providers.
There are those who say they’d rather pay in the private system so that a), they get quicker service and so that b), they leave space in the public sector for those who can’t afford private care. I say bollocks to this! We need to all care for each other, in one system.
Let’s get rid of the rot and what doesn’t work, and all make a system that is healthy and equal.
Please, let’s stay as the caring society our grandparents worked so hard to create. Free health care for all, and let’s add in dental and eye-care.
Mandy Kwong
Gatineau
Survey of your readers about mayor vote
I am writing to ask if your newspaper did a survey of readers about the mayoral race. I would be very interested to know how your readers plan to vote. I am having a difficult time deciding and there is not much time left.
Hearing about how others intend on voting, and why, is very helpful, I find. There are so many issues that the mayor needs to be responsible for, and we all notice different aspects. A leader like the mayor of Gatineau needs the support of the people – this is a huge city! And the administration is very big. So, the administration can have more trust in the leadership (and so work better) if they know that the new mayor has a strong mandate.
Will there be more news published on the Bulletin’s website, even after the next paper comes out? There will be so much campaign trail news!!
Geneviève Macron
Gatineau
My subscription to the paper
Hello: please find attached my subscription fee to the Bulletin. I understand that the money covers only Canada Post but I know if we are to have a long-term newspaper, we all need to be part of the solution. So I’m sending a donation every month of twenty dollars in addition to the annual subscription. Maybe if everyone does this we will have a newspaper for a long time.
Garry Tremblay
Gatineau
Keep children AWAY from lawn mowers!
As we are now in the season of lawn maintenance and outdoor activities, I would like to remind everyone about the potential hazards associated with machinery such as lawn mowers, especially in the presence of children.
I was only two when an accident forever altered the course of my life. Innocently playing outside, I ventured too close to a moving lawn mower, unaware of the danger it posed. The operator was unaware of my presence and backed up, not realizing I had stumbled and fallen behind the lawn mower. I was rushed to the hospital where doctors had to amputate my right arm above the elbow and part of my left hand.
As a graduate of The War Amps Child Amputee (CHAMP) Program, I am advocating for safety measures around lawn mowers. I accept who I am today, but I wouldn’t want another child to go through what I did.
It’s important to recognize that accidents can occur in the blink of an eye, with lifelong consequences. By sharing my story and raising awareness, I hope to encourage greater caution and vigilance among parents, caregivers and communities alike.
Denise Swedlo
The War Amps
Get rid of political parties in Gatineau!
Political parties in Gatineau: I don’t think it is fair. The party right now wants to fill in the city with high-rise buildings. Councillors have no choice but to either vote for or against the party and if we have a second party, it will only get worse. We’ll be like living in the USA with a dramatically extreme two-party system. But for what? For governing the city. And what happens with the roads? Snowclearing? Getting permits to build a deck? We’ll have none of that because city councillors will be busy running big studies on how to get more on their side, whichever party it is.
Laurianne Tremblay
Gatineau
Coupe de 400 M$ dans l'entretien des écoles
« Alors que plus de la moitié (56%) de nos écoles sont en mauvais ou très mauvais état, selon les chiffres du dernier budget provincial, le gouvernement caquiste ose amputer l'enveloppe prévue à l'entretien de celles-ci de plus de 400 millions de dollars.
Non seulement, la CAQ n'arrive jamais à atteindre ses modestes cibles, mais elle a le culot de réduire l'objectif du nombre d'écoles en bon état à seulement 40%. La CAQ tire le Québec vers le bas, même dans notre réseau de l'éducation, et ce, sur le dos de nos jeunes, de nos enseignants et du personnel éducatif. C'est gênant.
En plus de faire perdre des emplois, cette coupe entraînera inévitablement une hausse du coût d'entretien des écoles en négligeant des travaux qui devront être réalisés tôt ou tard. »
Madwa-Nika Cadet,
porte-parole de l'opposition officielle en matière d'éducation et députée de Bourassa-Sauvé
Les Retrouvailles 2024 des anciennes et anciens de l’école polyvalente de Hull :
Retrouvailles 2024 Retrouvailles 2024, anciennes et anciens de l’École Polyvalente de Hull (EPH) OYÉ, OYÉ, OYÉ, ceci est un appel à tous les anciennes et anciens qui ont fréquenté l’École Polyvalente de Hull durant son existence, de 1966 à 1974. Pour marquer le 50ième anniversaire de sa fermeture, une soirée des retrouvailles aura lieu le samedi 19 octobre 2024. L’événement se tiendra au Centre Asticou qui changera d’identité pour redevenir, le temps d’un soir, l’École Polyvalente de Hull. L’EPH a accueilli des milliers de jeunes de tout l’OUTAOUAIS. Pour nous, les anciennes et les anciens, ce sera l’opportunité de faire un retour aux sources inoubliable. Vous êtes une ancienne et ou un ancien qui voulez participer ? Surveiller cette rubrique du BULLETIN pour être au fait des préparatifs. La prochaine étape sera la mise en vente des billets. Vous êtes abonnés à FACEBOOK ? Rejoignez-nous sur la page POLYVALENTE DE HULL pour suivre l’évolution de l’événement, retrouver des amies et amis, et partager vos histoires et photos. On a hâte de vous revoir ! -30- Dans les prochaines semaines, nous aurons d’autres avis avec de l’info supplémentaire. Pourrais-tu SVP m’indiquer à quel date ce premier sera publié. Dans les deux hebdos? As-tu une adresse courriel à laquelle je pourrais te faire parvenir éventuellement
Claude Tremblay
Gatineau
Éditoriales sur la haine, réponse d'un soldat
Après vous avoir lue au fil des ans, Madame Ryan, je me suis demandé si vous étiez également membre de nos forces armées. Dans une rubrique consacrée au jour du Souvenir, vous avez écrit que les anciens combattants étaient les plus ardents défenseurs de la guerre ? Je suis d'accord. Le mois dernier, vous avez écrit sur les dégâts de la haine tout en gardant un œil sur un avenir optimiste. Je suis d'accord. Vous avez écrit sur la crainte que l'incompréhension entre voisins, ici au Québec, ne ressemble à des dérapages vers la haine qui ont causé des guerres dans d'autres endroits. Je suis d'accord.
Le radicalisme dans notre pays est alarmant. Les gens ont perdu le respect des différences de toutes sortes (politiques, sociales, linguistiques, sexuelles et autres). Autrefois, les gens de tous bords jouaient aux cartes, collectaient des fonds pour des causes locales, travaillaient ensemble, avec respect et peut-être un peu de taquinerie. Nous pouvons avoir des idées différentes sur la manière de gouverner le pays et rester amis.
Mais j'ai connu des situations où les gens autour de moi étaient carrément haineux envers les minorités linguistiques et d'autres opinions politiques. Ici, à Gatineau !
Merci pour votre rappel, Madame Ryan. L'éditorial est opportun et utile. J'espère vraiment que la prochaine génération, comme vous le dites, voyagera et se respectera les uns les autres. Et qu'ici, dans notre province, nous puissions nous ouvrir les uns aux autres et trouver un terrain d'entente plutôt que de sombrer dans l'intolérance. (Veuillez garder mon nom confidentiel, car je travaille dans le service public et mes opinions doivent rester confidentielles).
Nom non divulgué
Gatineau
Lettre d’opinion : Bâtir des ponts dans un contexte linguistique en mouvance
À mes yeux, le Canada est un projet sans fin. Au cours de ma vie et depuis l’entrée en vigueur de la Loi sur les langues officielles, il y a 55 ans, j’ai vu les préoccupations linguistiques fluctuer au pays.
Il est clair que nous en sommes actuellement à un point où ces préoccupations sont très présentes, particulièrement au sein de la population québécoise.
Pourtant, dans leurs interactions avec leurs voisins, leurs collègues et leurs amis, une vaste majorité de Québécoises et de Québécois décrivent leurs échanges avec les membres de l’autre groupe linguistique de façon positive. Comme dans toute relation, il y a bien sûr des points de vue opposés, mais il y a aussi bon nombre de points communs.
Les communautés d’expression anglaise du Québec affichent aussi un haut taux de bilinguisme et accordent de l’importance à la langue et à la culture françaises. Malheureusement, ce n’est pas toujours – ni même souvent – ce qui est relaté dans l’espace public.
Ces dernières années, ces communautés ont été au centre d’un bon nombre de discussions et de débats publics, remettant même parfois en question leur légitimité en tant que communautés de langue officielle en situation minoritaire compte tenu de la prépondérance générale de la langue anglaise au Canada et en Amérique du Nord.
Alors que s’amorce un nouveau chapitre de l’histoire des langues officielles du Canada, avec une Loi sur les langues officielles modernisée qui reconnaît la nécessité de protéger le français, tant au Québec qu’ailleurs au pays, j’ai estimé qu’il était important et opportun de sonder les membres de la population québécoise et de mettre à l’épreuve certaines des perceptions qui existent au sujet des communautés d’expression anglaise du Québec, leur relation avec le français au Québec et le bilinguisme au Canada.
Il existe encore des perceptions erronées et tenaces à l’égard des communautés d’expression anglaise du Québec qui, en réalité, vivent souvent elles aussi en français. C’est ce que démontre ma nouvelle étude de recherche intitulée Bâtir des ponts : perceptions et réalités à propos des communautés d’expression anglaise du Québec et leur relation avec le français au Québec et le bilinguisme au Canada.
Il est fondamental de favoriser la compréhension entre les communautés de langue officielle du pays et au sein de celles-ci. Les Québécoises et les Québécois d’expression anglaise sont en grande partie des alliés du français au Québec, en plus de faire la promotion du bilinguisme auprès des anglophones ailleurs au pays et de défendre les droits des minorités francophones à l’extérieur du Québec.
Sans ces contributions et sans les communautés de langue officielle en situation minoritaire qui démontrent, par leur existence et leur vitalité, que les deux groupes linguistiques ont leur place dans ce pays, le projet que nous appelons « Canada » est tout simplement impossible.
Les débats linguistiques vont inévitablement se poursuivre dans notre société. Mais la population québécoise, francophones comme anglophones, nous rappelle qu’il existe un fond de bonne volonté, un vivre ensemble qu’elle exprime au quotidien. Que l’on continue à se parler justifie, je crois, un optimisme prudent pour l’avenir des relations linguistiques au Québec et au Canada.
C’est là, pour moi, le cœur de ce que confirme mon étude et ce dont nous devrions toujours nous rappeler, alors que nous faisons face à des tensions linguistiques au sein de la société.
Raymond Théberge
Commissaire aux langues officielles du Canada
L'éditorial sur la haine, un rappel opportun
Lily, vous avez écrit un éditorial remarquable, émouvant et qui donne à réfléchir dans l'édition du 17 juillet. Je viens de le lire et je le transmettrai à d'autres personnes.
André Pinard
Gatineau
Préoccupés par les soins de santé et l'inégalité d'accès
Pourquoi ne s'alarme-t-on pas davantage de ce qui se passe dans la région en matière d'accès aux soins de santé ? Comme beaucoup de gens, j'ai de la famille qui utilise les hôpitaux de Shawville, Maniwaki et Wakefield. Gatineau verse des primes aux techniciens en imagerie qui déménagent à Gatineau, de sorte que les régions rurales perdent la plupart de leurs techniciens.
C'est une très mauvaise nouvelle. Mais elle est aggravée par le fait que ces hôpitaux sont déjà en crise ! Ma question est la suivante : pourquoi ? Ma famille qui vit près de là me dit que les décisions viennent du gouvernement du Québec à cause des problèmes de langue. Le Bulletin de Gatineau peut-il se pencher sur cette question ? Je sais qu'il y a des changements concernant les règles linguistiques et quand un travailleur de la santé peut parler anglais et quand il ne le peut pas. C'est pourquoi tant de gens pensent que les systèmes de primes inégaux sont liés à la langue, à mon avis.
C'est une bonne question pour les responsables régionaux.
Manon St-Cyr
Gatineau
Débarrassez-vous des partis politiques à Gatineau !
Les partis politiques à Gatineau : Je ne pense pas que ce soit juste. Le parti actuel veut remplir la ville d'immeubles de grande hauteur. Les conseillers n'ont d'autre choix que de voter pour ou contre le parti et si nous avons un deuxième parti, la situation ne fera qu'empirer. Nous aurons l'impression de vivre aux États-Unis avec un système de bipartisme extrême. Mais pour quoi faire ? Pour gouverner la ville. Et que se passera-t-il avec les routes ? Le déneigement ? L'obtention d'un permis de construire une terrasse ? Nous n'aurons rien de tout cela parce que les conseillers municipaux seront occupés à mener de grandes études sur la manière d'obtenir davantage de soutien de la part de leur parti, quel qu'il soit. (Trad.: BG)
Laurianne Tremblay
Gatineau
Tenir les enfants à l'écart des tondeuses à gazon !
Alors que nous sommes entrés dans la saison de l'entretien des pelouses et des activités de plein air, je voudrais rappeler à tout le monde les dangers potentiels associés aux machines telles que les tondeuses à gazon, en particulier en présence d'enfants.
Je n'avais que deux ans lorsqu'un accident a changé à jamais le cours de ma vie. Jouant innocemment dehors, je me suis aventuré trop près d'une tondeuse à gazon en mouvement, inconscient du danger qu'elle représentait. Le conducteur n'a pas remarqué ma présence et a reculé, sans se rendre compte que j'avais trébuché et que j'étais tombé derrière la tondeuse. J'ai été transporté d'urgence à l'hôpital où les médecins ont dû m'amputer du bras droit au-dessus du coude et d'une partie de la main gauche.
En tant que diplômé du programme CHAMP (The War Amps Child Amputee Program), je milite pour des mesures de sécurité autour des tondeuses à gazon. J'accepte ce que je suis aujourd'hui, mais je ne voudrais pas qu'un autre enfant vive ce que j'ai vécu.
Il est important de reconnaître que les accidents peuvent survenir en un clin d'œil et avoir des conséquences à vie. En racontant mon histoire et en sensibilisant les gens, j'espère encourager les parents, les soignants et les communautés à faire preuve de plus de prudence et de vigilance. (Trad.: BG)
Denise Swedlo
Les Amputés de guerre, Canada
Payez pour le service dans les soins de santé
Je suis profondément troublé par l'orientation que prend le système public de santé au Québec. Il ne devrait pas y avoir de soins de santé privés ici. Réparons notre système défectueux et ne laissons pas les services s'écouler vers les fournisseurs privés.
Certains disent qu'ils préfèrent payer dans le système privé pour a) obtenir un service plus rapide et b) laisser de la place dans le secteur public pour ceux qui n'ont pas les moyens de se payer des soins privés. Je dis que c'est de la foutaise ! Nous devons tous nous soigner les uns les autres, dans le cadre d'un système unique.
Débarrassons-nous de ce qui est pourri et de ce qui ne fonctionne pas, et créons un système sain et équitable.
S'il vous plaît, restons la société bienveillante que nos grands-parents ont eu tant de mal à créer. Soins de santé gratuits pour tous, et ajoutons-y les soins dentaires et ophtalmologiques. (Trad.)
Mandy Kwong
Gatineau
Sondage auprès de vos lecteurs sur le vote des maires
Je vous écris pour vous demander si votre journal a réalisé un sondage auprès de ses lecteurs sur la course à la mairie. Je serais très intéressé de savoir comment vos lecteurs prévoient de voter. J'ai du mal à me décider et il ne reste plus beaucoup de temps.
Je trouve qu'il est très utile de savoir comment les autres ont l'intention de voter et pourquoi. Il y a tellement de questions dont le maire doit être responsable, et nous remarquons tous des aspects différents. Un leader comme le maire de Gatineau a besoin du soutien de la population - c'est une grande ville ! Et l'administration est très importante. L'administration peut donc avoir davantage confiance dans le leadership (et donc mieux travailler) si elle sait que le nouveau maire a un mandat fort.
Y aura-t-il plus d'informations publiées sur le site Internet du Bulletin, même après la sortie du prochain journal ? Il y aura tellement d'informations sur la campagne électorale ! (Trad)
Geneviève Macron
Gatineau
Écoeuré.e.s d’être oublié.e.s : la situation criante de l’Outaouais
Sous le thème « Écoeuré.e.s d’être méprisé.e.s », plusieurs groupes du Québec unissent leurs voix pour dénoncer l’effritement des droits sociaux en réalisant une grève féministe sociale et des actions du 29 avril au 3 mai.
L’Assemblée des groupes de femmes d’interventions régionales (AGIR), avec son comité Mobilisation féministe Outaouais et internationale (MFOI), fait partie de ces groupes, c’est une table de concertation féministe qui défend collectivement les droits des femmes en Outaouais. Elle est composée de 34 organismes membres qui côtoient quotidiennement des participant.es touché.es par des enjeux sociaux et des besoins criants notamment :
- La pauvreté et l’exclusion sociale ;
- Les violences systémiques ;
- L’accès difficile au logement et à un revenu viable ;
- Le besoin à des services publics gratuits et accessibles ;
- L’inaccessibilité aux services pour les personnes sans statut.
Si les crises du logement et des services publics frappent tout le Québec, les régions ne sont pas toutes égales face à ces crises. Nous souhaitons partager nos préoccupations quant à la situation des femmes et des personnes marginalisées de notre région.
Au-delà des portes et des chiffres
L’Outaouais n’a pas été épargné par la crise du logement, bien au contraire. Le taux d’inoccupation des logements locatifs dans la région de Gatineau était près de 1 % en 2023. (À Hull, ce taux se situait à 0,1 % en 2023.) À ce jour, l’offre de logements n’est pas suffisante, sans compter qu’il reste très peu de logements abordables disponibles. La proximité avec Ottawa dans la région n’est pas considérée dans notre offre de logements (Société canadienne d’hypothèques et de logement, 2024).
N’oublions pas que les barrières au logement ne sont pas seulement économiques, elles sont aussi structurelles. Les préjugés à l’égard de certains groupes, comme les personnes queers, racisées, ou immigrantes, peuvent freiner leur accès au logement. Par exemple, il est difficile pour les personnes immigrantes d’accéder à des logements sans historique de crédits ou références. Ces barrières d’accès mettent à risque ces personnes de subir de la violence ou de la discrimination liées au logement.
L’accès difficile au logement apporte d’autres lourdes conséquences. Faute de logement abordable, de nombreuses femmes en situation de violence conjugale se retrouvent obligées de rester auprès d’un partenaire violent. Les personnes queers et les femmes immigrantes en situation de violence conjugale sont elles aussi vulnérables, d’autant plus que l’accès à des services représente un défi pour elles. Quand les femmes et les personnes marginalisées se retrouvent en situation d’itinérance, elles sont nombreuses à vivre de la violence, alors qu’elles tentent de survivre. Personne ne devrait avoir à choisir entre la rue ou la violence.
De réseau à zéro
En 2007, nous obtenions un statut particulier en matière de santé et services sociaux pour réduire le retard de notre région. La semaine dernière, Dre Dionne, une médecin de la région, déplorait la qualité et l’accès des soins pour la population. . L’accès aux services et aux soins est d’autant plus crucial pour les personnes marginalisées, notamment pour les personnes trans et les personnes sans statut ou avec un statut temporaire. Notons que l’iniquité de l’accès aux soins est aussi territoriale, les MRC rurales sont plus pénalisées que les centres urbains.
S’il y a une chose que la grève des travailleur.euse.s du secteur public a démontrée cet automne, c’est que les femmes sont fatiguées de tenir le réseau public à bout de bras. Les métiers traditionnellement féminins ne sont toujours pas reconnus au même titre que leurs équivalents masculins. Alors que les femmes occupent des métiers où elles prennent soin des plus vulnérables et des plus précaires, elles risquent elles-mêmes à la précarité. Elles sont d’autant plus à risque, lorsqu’elles sont situées au carrefour des oppressions. Cette précarité se retrouve également chez les travailleur.euse.s du milieu communautaire, un milieu largement sous-financé, et pourtant essentiel à notre filet social.
AGIR ensemble
Pour faire face à la crise du logement, nous réclamons :
- Des lois assurant un accès équitable au logement, et ce, sans discrimination.
- Le travail en partenariat avec les organismes de logement social pour démystifier les stéréotypes et les préjugés associés aux logements sociaux et pour sensibiliser à leurs droits et lois.
- Le renforcement des ressources et des services disponibles pour les personnes en situation d’itinérance ou de logement précaire.
- Plus de logements subventionnés, abordables et salubres pour répondre aux besoins de l’ensemble de la population, notamment des femmes.
- Une baisse ou un gel des coûts des loyers au privé.
- Une bonification des programmes de type suppléments au loyer.
Pour faire face à la crise du secteur public, nous réclamons :
- De meilleures conditions de travail pour les professions à dominance féminine (éducation, santé, services sociaux, communautaire).
- Plus de places en centres de la petite enfance pour tous les enfants, peu importe le statut de leurs parents.
- La reconnaissance du travail invisible des femmes (tâches domestiques, bénévolat, proche aidance, soins aux personnes, stages non rémunérés, soutien apporté au sein de l’entreprise familiale).
- Des ressources pour les femmes sans statut légal en situation de vulnérabilité.
- Un accès aux soins pour les femmes sans statut.
Anne-Julie Belleau, membre du comité MFOI d’AGIR,
Gatineau
Plus d'exemplaires du journal, s'il vous plaît
Je vous écris pour demander qu'on nous livre plus de Bulletins de Gatineau. Nous nous rendons au dépanneur du bas de la rue Greber. Il n'y en a généralement plus au moment où j'arrive. Ou peut-être y a-t-il un problème de livraison ? Pouvez-vous faire une vérification s'il vous plaît ?
Je vous remercie,
Nathalie Poirier
Gatineau
Réduction des services de collecte des matières résiduelles
Comme d'autres citoyen.nes, je suis frustrée et consternée par la réduction des services.
Soyons clairs.
Auparavant, les citoyen.nes pouvaient faire ramasser leurs matières résiduelles 52 fois par année. Cela a changé au début de l'été et maintenant ces matières ne seront ramassées par les services municipaux que 3 à 4 fois par an. La Ville demande à ses citoyens d'acheter un bac pour 100 à 200 $ pour un ramassage partiel sur une base hebdomadaire (mais cela ne permet pas de ramasser la plupart des matières). Dans mon cas, il faudrait environ 3 mois supplémentaires pour tout éliminer. Ce qui signifie toujours moins de services qu'auparavant.
La Ville a réduit les services qu'elle offrait aux citoyens en matière de matières résiduelles. Elle nous demande de nous « adapter » à ces coupures de services en dépensant de l'argent pour des bacs à ordures ou du temps pour apporter nos matières à un écocentre (si nous avons un véhicule pour le faire, sinon pas de chance).
C'est inacceptable, tout comme le fait que nos élus nous ignorent et n'écoutent tout simplement pas les conséquences négatives de ces coupures sur notre vie quotidienne. C'est ce que j'ai vécu avec mon conseil municipal qui n'a pas été en mesure de me proposer des solutions viables et qui s'est contenté de défendre les suppressions des services.
J'encourage le conseil municipal à réexaminer et à réviser ces réductions de services effectuées sur le dos de ses citoyens.
Charmain Levy
Gatineau
Retour à l'école - Partageons les trottoirs !
C'est le moment de l'année où les enfants retournent à l'école. Revoir ses amis après une longue pause estivale, se rendre à l'école à pied ou à vélo donne une nouvelle indépendance à certains, le premier trajet en bus scolaire, les parents qui accueillent leurs enfants pour le premier grand jour et tout cela se passe par une belle matinée ensoleillée. Ne vous méprenez pas, j'ai vécu tout cela avec mes enfants il y a de nombreuses années et, chaque année, je me réjouis de voir les élèves partir pour de nouvelles aventures. Cependant, dans toute cette excitation, les élèves peuvent avoir oublié les règles de la route et des trottoirs. Les cyclistes sont priés d'emprunter les pistes cyclables lorsqu'elles sont disponibles afin de permettre aux piétons de toutes sortes d'utiliser les trottoirs. S'il n'y a pas de pistes cyclables et que vous devez emprunter les trottoirs, veillez à ralentir et à signaler votre présence aux piétons de toutes sortes. Mieux vaut se procurer une sonnette pour son vélo et l'utiliser dans ces circonstances. Félicitations à tous ceux qui reprennent le chemin de l'école. Veillez à votre sécurité et à celle des autres aujourd'hui et tout au long de l'année scolaire. Merci à tous.
(Trad.:BG)
Laurie Anne Manion
Gatineau
Recherche des archives du Gatineau Bulletin
J'ai consulté d'anciens articles sur le site web du Gatineau Bulletin. Je suis content que ce soit là. Je me demande s'il existe des archives de l'ensemble du journal ? Où puis-je avoir accès aux anciennes éditions autrement qu'en venant au bureau - y a-t-il un espace payant avec les archives en ligne ?
Je vous remercie de votre attention,
Paul Smith
Gatineau
Recherche de nouvelles de la ville : trop de surprises de la part de la ville, le journal peut faire mieux
Bulletin de Gatineau, j'aimerais que votre journal fasse un meilleur travail d'information sur la ville de Gatineau. Je me souviens de l'époque où vous informiez la population des changements de lois à venir, des réunions à ne pas manquer et des activités du conseil municipal. Aujourd'hui, j'ai l'impression d'apprendre ce qui s'est passé, plutôt que ce qui pourrait se produire bientôt.
Par exemple : les changements apportés aux poubelles dans ma rue sont terribles. J'aimerais que le journal explique ces changements. Et pas seulement en ce qui concerne les règles relatives aux ordures ménagères.
Le journal doit faire mieux, surtout parce qu'un immeuble en copropriété est en train de se construire dans mon quartier et que personne ne savait ce qui s'y passait. Tout à coup, le conseiller municipal nous apprend que tous les habitants du quartier ont été consultés et qu'ils ont même été invités à voter sur le projet. Je n'ai aucune idée de la date à laquelle cela s'est produit ! J'attends de mon journal qu'il nous informe tous à ce sujet.
Gloria Morin
Gatineau
Il est temps de s'attaquer à la cupidité des entreprises
Les travailleurs sont le moteur de l'économie canadienne. Mais malgré notre travail acharné, les travailleurs et leurs familles ont du mal à avancer. Les retraités canadiens ont dû chercher du travail pour pouvoir s'offrir l'essentiel.
Le taux de chômage augmente malgré la hausse des bénéfices des entreprises. Ceux qui ne peuvent pas travailler n'ont d'autre choix que de devenir sans-abri et vulnérables aux prédateurs.
Nos chèques de paie sont de plus en plus serrés. Les prix des produits d'épicerie montent en flèche, les taux d'intérêt nous écrasent et le coût d'un logement explose - tout cela alors que les entreprises les plus riches ne cessent d'engranger de plus en plus de bénéfices.
Les entreprises ne parviennent pas à se contrôler elles-mêmes, c'est pourquoi nous avons besoin que nos gouvernements prennent le relais.
Alors que les communautés de tout le pays s'apprêtent à tenir des élections municipales et provinciales cet automne, et que des élections fédérales se profilent à l'horizon, tout politicien qui souhaite obtenir le vote des travailleurs doit veiller à ce que les grandes entreprises et les plus riches soient tenues pour responsables et qu'elles paient leur juste part.
Les Canadiens méritent un avenir meilleur. Nous sommes prêts à le concrétiser.
(Trad.: GB)
Meghan McLean
Gatineau
Déchets sur le terrain de la polivalente du Versant
Nous pouvons faire mieux ! Gatineau n'est pas un dépotoir, surtout pas les écoles ! Pourquoi cette situation se produit-elle et pourquoi est-elle laissée ainsi ?
Jonathan St-Jacques
Gatineau
Lettres 2023
Oui! au haiku de JRF
Suivi de la lettre de J.R.F. de Pontiac, je suis d’accord avec ce monsieur. Le gouvernement Legault exige que tous ceux/celles qui travaillent au sein du gouvernment puissent passer un test français oral ainsi qu’écrit et que si ces résultats n’équivalent pas 75% ils/elles ne sont pas embauchés. Par contre, nous écoutons les nouvelles à TVA et les anglicismes sont de rigueur, i.e, "stocker, leader, manager, stopper, leadership, player, feeling, party, coach, mon scoop", etc. Les deux langues officielles Canadiennes doivent être respectées oui, au Québec, comme dans les autres provinces. Les anglophones Québécois doivent avoir autant de droits que les francophones.
KRC
Gatineau
Service d’aide en impôt – Programme des bénévoles?
Administré conjointement par l’Agence du revenu du Canada et Revenu Québec, le Service d’aide en impôt – Programme des bénévoles vise à aider les personnes à faible revenu à remplir leurs déclarations de revenus pour qu’elles obtiennent les prestations et les crédits d’impôt auxquels elles ont droit. Les bénévoles travaillant au service d’aide en impôt reçoivent une formation en ligne qui leur permet de remplir des déclarations de revenus simples. Ils viennent en aide aux personnes qui éprouvent de la difficulté à remplir celles-ci et qui ne peuvent pas recourir à des services professionnels.
Les organismes participants peuvent être admissibles à deux subventions dans le cadre du service d’aide en impôt, l’une offerte par l’Agence du revenu du Canada (ARC) et l’autre, par Revenu Québec. De plus, l’ARC accorde un montant de 500 $ pour les dépenses de base relatives à l’organisation des séances de préparation de déclarations de revenus.
L’an dernier, plus de 3 070 bénévoles répartis dans 520 organismes ont aidé plus de 165 000 personnes, partout au Québec, à remplir leurs déclarations de revenus du Canada et du Québec. Il s’agit donc de plus de 327 000 déclarations remplies et transmises à l’ARC et à Revenu Québec, et plus de 460 millions de dollars en remboursements, en crédits d’impôt et en prestations fédérales et provinciales qui ont pu être obtenus par les utilisateurs du service. Pour tous les détails, visitez : revenuquebec.ca/benevoles.
K-P Marchand-Giguère, Agence du revenu du Canada
Montréal
Le gouvernement fédéral va acheter des publicités au Canada, ce qui maintiendra le journalisme d'information fort ?
Le gouvernement canadien soutient le journalisme depuis des générations. Depuis la fondation du premier journal du Canada, la Halifax Gazette, qui date de 1752, la publicité gouvernementale a été une importante source de revenus pour les journaux. Même avant la Confédération, des aides directes, comme l'ancien Programme d'aide aux publications, qui subventionnait la livraison postale de journaux non quotidiens, garantissaient aux Canadiens l'accès à des nouvelles canadiennes de grande qualité.
Il y a 20 ans, le gouvernement fédéral dépensait 110 millions de dollars en publicité, qui était gérée par 30 agences de publicité. Les journaux et magazines imprimés représentaient environ le tiers des dépenses publicitaires fédérales, tandis que la publicité sur Internet représentait moins de 1 % des dépenses.
L'année dernière, le gouvernement du Canada a dépensé un total de 140 millions de dollars en publicité, impliquant une agence de référence pour la planification et le placement des médias. Bien que le modèle d'une seule agence de référence soit efficace, nous nous soucions de savoir où les rares dollars publicitaires sont dépensés.
L'an dernier, seulement 6 millions de dollars ou 5 % des fonds publicitaires fédéraux ont été consacrés aux publications imprimées. C'est bien loin du tiers d'il y a vingt ans. À titre de comparaison, les dépenses du gouvernement pour les publicités Facebook/Instagram représentaient à elles seules près du double de ce qui est dépensé pour toutes les publicités imprimées combinées. Et les dépenses combinées sur Twitter, Snapchat et TikTok étaient supérieures à toutes les dépenses d'impression.
Aujourd'hui, la publicité numérique représente plus de 50 % de toutes les dépenses publicitaires fédérales. Selon le département américain de la Justice, qui poursuit Google, l'entreprise "empoche en moyenne plus de 30% des dollars publicitaires qui transitent par ses produits de technologie de publicité numérique".
Les entreprises de médias sociaux opérant au Canada n'emploient pas de journalistes et elles sont protégées de toute responsabilité par l'article 230 du titre 47 du United States Code. Ils bénéficient de tous les avantages d'être un éditeur sans aucune des obligations.
Les géants de la recherche numérique et des réseaux sociaux ont grandement contribué à connecter les personnes, les entreprises et les communautés. Pourtant, il y a eu des conséquences inattendues. Bien qu'ils fournissent la plomberie essentielle de notre ère numérique, ils n'ont pas trouvé de moyen de séparer l'eau potable (par exemple, les nouvelles et informations factuelles) des eaux usées (par exemple, les fausses nouvelles).
Les sources d'information fiables fournissent un filtre important qui aide les Canadiens à faire des choix éclairés. Le vrai journalisme, qui est basé sur le jugement éditorial et une vérification rigoureuse des faits, coûte de l'argent réel, qui provient des revenus de la publicité et/ou des abonnements. Les éditeurs de nouvelles canadiens emploient de vrais journalistes, qui adhèrent à des normes éditoriales strictes, et les éditeurs peuvent être tenus responsables de leur contenu. Pourtant, les fonds publicitaires fédéraux qui aidaient autrefois à financer nos salles de rédaction ont été largement transférés aux grandes entreprises de technologie qui bénéficient de notre contenu.
Le gouvernement fédéral a reconnu que l'industrie du journalisme est en difficulté. Il a pris des mesures pour combler les déserts de l'information et les zones de pauvreté de l'information grâce à l'Initiative de journalisme local. Il a également présenté le projet de loi C-18, la Loi sur les nouvelles en ligne, qui permettra aux éditeurs de se réunir pour négocier des accords de licence de contenu équitables avec les géants du Web et d'uniformiser les règles du jeu numériques.
L'approvisionnement est l'un des outils les plus puissants de la boîte à outils politique de tout gouvernement. Les marchés publics peuvent aider les gouvernements à faire progresser les objectifs de politique socio-économique, y compris la création d'emplois, et à obtenir de meilleurs résultats. En effet, la Politique d'approvisionnement social du gouvernement fédéral facilite et appuie l'inclusion de mesures socioéconomiques dans l'approvisionnement afin d'appuyer l'objectif d'obtenir le meilleur rapport qualité-prix pour l'État et, par conséquent, pour les Canadiens.
N'est-il pas temps pour le gouvernement fédéral d'aligner ses dépenses publicitaires sur son objectif de politique publique de soutenir des sources d'information responsables et fiables ? N'est-il pas temps de soutenir l'équipe locale et de conserver les dollars publicitaires, qui soutiennent le journalisme civique factuel et vérifié, au Canada ? Les conséquences de l'inaction sont davantage de mésinformation et de désinformation, des citoyens moins informés et engagés, un discours public moins solide et une perte de communauté. ( Trad.)
Paul Deegan, Médias d'information Canada
Toronto
760
Soins excellents au CHSLD Lionel-Émond
On dit beaucoup de mal de nos Centres d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). Pour ma part, je n’ai que des éloges à faire au CHSLD Lionel-Émond. Mes beaux-parents ont fini leurs jours dans cette institution et ils ont reçu d’excellents soins. Tout a été mis en œuvre pour respecter leur dignité humaine et pour leur fournir les soins constants dont ils avaient besoin, étant tous les deux atteints de la maladie d'Alzheimer.
Malgré la pandémie, nos droits de visite ont toujours été respectés, sous réserve des précautions sanitaires requises. De plus, la direction du CHSLD a fait preuve d’une grande transparence en nous tenant régulièrement au courant de la situation au moyen de séances d’information virtuelles.
Il faut rendre hommage aux bénévoles et au personnel qui se dévouent corps et âme pour répondre aux besoins des malades et veiller à leur bien-être, et ce, malgré la pénurie dudit personnel et les nombreuses contraintes administratives.
Tout compte fait, nous avons de la chance de disposer d’une telle institution pour prendre la relèves des résidences privées qui ne répondent malheureusement pas adéquatement aux besoins des personnes âgées non autonomes.
Longue vie au Foyer du Bonheur.
Bernard Cournoyer
Gatineau
Une agence publique, mais indépendante de l'industrie nucléaire
Le Canada doit créer une agence publique, indépendante de l'industrie nucléaire et des agences gouvernementales promoteurs de l'énergie nucléaire, pour superviser la gestion des polluants radioactifs et le déclassement des installations nucléaires. La nouvelle agence veillerait à ce que les calendriers cibles de gestion des déchets soient respectés et que les rapports sur les progrès réalisés soient mis à la disposition du public.
Theresa McClenaghan, l'Association canadienne du droit de l'environnement
Ottawa
Question d'un lecteur : pourquoi le conseil municipal ne se déplace-t-il plus dans les quartiers pour tenir ses réunions ?
J'ai lu récemment que les conseillers municipaux de Gatineau ont décidé de cesser leurs tournées printanières dans les différents quartiers et de tenir 100 % de leurs réunions à Hull. Quel genre de décision étrange est-ce là ? J'ai adoré assister aux réunions dans les différents secteurs. Je pense que les conseillers devraient faire l'expérience de la démocratie locale sur le terrain. Est-ce de la paresse ? Est-ce de l'inconfort ? Est-ce la tour d'ivoire ? Est-ce qu'il y a quelque chose à cacher ?
Journalistes du Bulletin : allez-vous enquêter sur ce qui se cache derrière la décision prise cet automne par le conseil municipal de supprimer les réunions du conseil local ?
Brenda Lafleur
Gatineau
La transition énergétique : Les arbres sont le nouveau charbon ?
Transition écologique La Pêche Coalition for a Green New Deal vous a invité à un webinaire à 19 heures, le 9 mars. Le webinaire a présenté un court métrage documentaire de BBC Panorama intitulé "The Green Energy Scandal Exposed" et des extraits du film "Burned : Are Trees the new Coal ?" suivi d'une discussion interactive sur la question de la biomasse forestière comme solution à la transition énergétique et à la crise climatique.
La discussion était guidée par deux chercheurs qui figurent dans les documentaires - William Moomaw, professeur retraité de l'université Tufts (Boston) et expert en énergie de la biomasse, et Michelle Connolly, directrice de Conservation North, un groupe de défense de la protection de la nature dans le nord de la Colombie-Britannique.
Lien d'enregistrement https://bit.ly/biomass-2023
La Pêche Coalition,
Masham
La relocalisation du Belvédère
Je fais suite à notre correspondance du 22 octobre 2023 adressée au conseil municipal de Gatineau. Nous regrettons que cette communication ait pu laisser croire à quiconque que nous formulions quelque reproche que ce soit à l’encontre des autorités municipales. Depuis le début de cette aventure, autant les membres du conseil que le personnel administratif ou politique de Gatineau, ont exprimé leurs préoccupations à l’égard de notre enjeu de relocalisation et nous soutiennent dans nos démarches. Notre intention première consistait à informer plus précisément de nos besoins pour parvenir aux résultats que nous souhaitons tou-te-s, soit la relocalisation du Belvédère dans les meilleures conditions possibles.
Luc Villemaire, Le Belvédere Jeunesse Outaouais
Gatineau
La transition énergétique : Les arbres sont le nouveau charbon ?
Transition écologique La Pêche Coalition for a Green New Deal vous a invité à un webinaire à 19 heures, le 9 mars. Le webinaire a présenté un court métrage documentaire de BBC Panorama intitulé "The Green Energy Scandal Exposed" et des extraits du film "Burned : Are Trees the new Coal ?" suivi d'une discussion interactive sur la question de la biomasse forestière comme solution à la transition énergétique et à la crise climatique.
La discussion était guidée par deux chercheurs qui figurent dans les documentaires - William Moomaw, professeur retraité de l'université Tufts (Boston) et expert en énergie de la biomasse, et Michelle Connolly, directrice de Conservation North, un groupe de défense de la protection de la nature dans le nord de la Colombie-Britannique.
Lien d'enregistrement https://bit.ly/biomass-2023
La Pêche Coalition,
Masham
Prudence en periode estivale
Nous souhaitons lancer un message de prudence à la population en cette période estivale. Effectivement, nous notons un plus grand nombre de visites aux urgences en lien avec des accidents de toutes sortes (automobiles, nautiques, vélos, etc.) et également un plus grand nombre de personnes vulnérables avec des troubles respiratoires qui se présentent aux urgences en lien avec la période chaleur actuelle et de smog récent.
Le CISSS de l'Outaouais tient donc à inviter la population à la plus grande prudence durant leurs activités et également à suivre les conseils de la santé publique en période de chaleur.
Qeren Boua, CISSSO
Gatineau
CAQ : Renoncez à vos augmentations de salaire de 30% !
Le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, implore le gouvernement Legault de retirer le projet de loi no 24, Loi donnant suite aux recommandations du rapport du Comité consultatif indépendant sur la révision de l’indemnité annuelle des membres de l’Assemblée nationale.
Ce projet de loi augmenterait les salaires des députés de plus de 30,000$ par année, faisant passer l’indemnité minimum annuelle à 131,766$.
Selon M. Duhaine, maintenant que les députés reviennent d’une semaine de relâche parlementaire dans leurs circonscriptions, ils ont pu constater l’impopularité de cette augmentation de salaire. Le temps est très mal choisi, alors que le gouvernement offre 9% d’augmentation pour 5 ans aux employés de l’État, que le gouvernement renie son engagement solennel du 3e lien autoroutier Québec-Lévis et que le ministre Drainville considère qu’il mérite 17 fois plus d’augmentation que les profs.
Le Parti conservateur propose plutôt de limiter les hausses salariales des élus à l’indice des prix à la consommation d’ici la fin de l’actuel mandat.
Par la suite, en 2026, chaque parti pourra avancer sa solution et la soumettre aux électeurs lors de la prochaine campagne électorale. Présentement, la CAQ n’a aucune légitimité démocratique de se voter 30% d’augmentation de salaire, alors qu’elle n’en a jamais parlé en campagne électorale.
Cédric Lapointe, Parti conservateur du Québec
Québec, Qc
Caravane vers les bureaux des ministres de la CAQ pour s'opposer au projet de loi 31
Au lendemain de la fin de la commission parlementaire, les comités logement et les locataires prendront la route dans le cadre d'une caravane pour s'opposer au projet de loi 31.
la route dans le cadre d une caravane pour s opposer au projet de loi 31. La caravane traversera la rive nord et visitera les bureaux des ministres de la CAQ.
La caravane traversera la rive nord et visitera les bureaux des ministres de la CAQ, notamment Éric Girard, Pierre Fitzgibbon et François Legault.
Cette action a lieu alors que la pression monte sur le gouvernement Legault autour du projet de loi 31,
qui vise à retirer aux locataires leur droit au transfert de bail, l'un des rares moyens dont disposent les locataires pour maintenir des loyers abordables et pour contourner les lois sur le logement.
de maintenir des loyers abordables et de contourner la discrimination en matière de logement. Si le projet de loi était adopté, il normaliserait également les expulsions dans un contexte où les loyers sont plus élevés.
les expulsions dans un contexte où les loyers et les expulsions montent en flèche. Un rapport publié la semaine dernière révèle que
l'itinérance au Québec a presque doublé depuis 2018, les expulsions en étant la cause la plus fréquente.
cause.
Les comités de locataires et de logement exigeront que la CAQ revienne sur le projet de loi 31 et qu'elle propose plutôt un gel des loyers et des mesures pour mettre fin aux expulsions.
gel des loyers, des mesures pour mettre fin aux expulsions et un réinvestissement massif dans le logement social. (Trad.: BA)
Amy Darwish, Comité d’action de Parc-Extension
Montréal
Loi 96 : des preuves que le premier ministre a menti aux anglophones
Le véritable impact de la Loi 96 se fait maintenant sentir : il révèle les mensonges et les promesses creuses du premier ministre François Legault. L’année dernière, à la suite des critiques formulées par le Comité spécial sur la politique linguistique et par d’autres intervenants, le gouvernement de la CAQ a dépensé des millions de dollars pour dire que cette loi « n’affecterait pas les anglophones du Québec ». Le premier ministre Legault a répété son beau discours alors que les données prouvent maintenant le contraire.
Le refus d’un certificat de décès pourtant délivré par le gouvernement du Québec en 2009 a été le dernier cas embarrassant. Son détenteur, un « anglophone de souche », voulait l’utiliser dans une affaire juridique familiale, mais l’application de la loi a joué en sa défaveur. Cela signifie que présenter des certificats de naissance, de mariage ou de décès en anglais n’est plus possible.
Parmi les « correctifs » proposés figurait le droit pour les anglophones de jouir des mêmes garanties constitutionnelles en matière de justice et d’accès aux soins de santé en anglais.
C’est manifestement faux. Nous connaissons déjà des personnes qui ont reçu de l’information et des services uniquement en français dans le domaine des soins de santé. Il n’est donc pas interdit de penser que tous les documents juridiques doivent être maintenant présentés en français, ce qui va à l’encontre des droits de l’ensemble anglophones du Québec .
Le 31 mai dernier, le Comité spécial a poursuivi en justice les gouvernements du Québec et du Canada pour avoir omis de protéger les droits des Québécois et des Québécoises d’expression anglaise. Parmi les cas, on retrouve une non-anglophone de souche souffrant de colite ulcéreuse et ne pouvant obtenir des services en anglais, la mère d’un garçon autiste et un homme d’affaires ne pouvant plus recevoir des services en anglais du gouvernement du Québec. Le Comité spécial créera bientôt une plateforme qui permettra au public de présenter des récits sur l’impact négatif qu’a la Loi 96 dans leur vie.
Le Comité spécial sur la politique linguistique/Task Force on Linguistic Policya été formé en juin 2021 pour lutter contre la Loi 96 et la Loi C-13, loi fédérale sur les langues officielles. Il compte plus d’un millier d’abonnés, et beaucoup plus d’adeptes et de membres sur les réseaux sociaux. Il est actif dans la communauté et dépend du sociofinancement pour soutenir ses poursuites juridiques visant à contester la constitutionnalité de la Loi 96. Pour en savoir plus sur le comité, visitez le www.lecomitespecial.ca
Andrew Caddell, Comité spécial sur la politique linguistique
Montréal
Adoption du projet de loi n° 15 en santé et services sociaux - Une mauvaise décision pour la santé démocratique québécoise
La Coalition des Tables Régionales d’Organismes Communautaires (CTROC) dénonce aujourd’hui l’adoption sous bâillon du projet de loi n° 15 visant à rendre le système de santé et de services sociaux plus efficace. Ainsi, sans tenir compte des recommandations lancées par différents acteurs et actrices de la société civile au cours des derniers mois, dont le milieu communautaire autonome, la CAQ choisit d’imposer sa réforme en laissant dans l’angle mort de nombreux questionnements.
Ce déficit démocratique s’ajoute aux ratés entourant les audiences publiques sur le PL n° 15 alors qu’un grand nombre d’organisations telles la CTROC se sont vu refuser la présentation de leur mémoire sous prétexte du manque de plages horaires disponibles. Pourtant, la mission de la CTROC consiste, entre autres, à faire l’analyse de l’organisation du réseau public de la santé et des services sociaux, ainsi que de ses impacts sur les organismes communautaires autonomes et sur la population. En outre, elle possède une perspective unique du fait qu’elle est constituée de regroupements régionaux qui, eux, représentent les organismes communautaires auprès des établissements régionaux actuels. Il est difficilement compréhensible que le ministre Dubé ait fait le choix d’ignorer ces connaissances et ces expertises mises à sa disposition.
La CTROC se joint aux dizaines de voix qui s’élèvent pour dénoncer le manque de respect de la CAQ envers les processus démocratiques dont la société québécoise s’est dotée. Elle tient également à rappeler que la réforme imposée à la population comporte des dangers liés, entre autres, à la centralisation des pouvoirs, à la disparition des structures décisionnelles dans les régions, et à l’ouverture de plus en plus grande faite à la privatisation des services. Il est actuellement difficile de prévoir quels impacts cette réforme aura sur l’autonomie des organismes communautaires, mais certains indices laissent présager des tentatives de récupération de leurs actions pour pallier les lacunes du réseau public alors qu’ils répondent d’abord et avant tout aux besoins signifiés par leur milieu.
Durant la période de transition, la CTROC suivra de près le ministre Dubé pour connaître ses intentions quant aux organismes communautaires, à leur financement à la mission qui constitue le principal moyen de garantir la préservation de leur autonomie, et aux marges de manoeuvre régionales réelles qui resteront suite à l’adoption de la réforme en santé et services sociaux.
Pour terminer, le gouvernement est fortement invité à faire appel à la CTROC, au milieu communautaire autonome, et aux acteurs et actrices de la société civile pour régler les questions et enjeux laissés en suspens à la suite de l’adoption du PL n° 15.
Daniel Cayley-Daoust, co-porte-parole
Directeur, Table régionale des organismes communautaires autonomes de l’Outaouais
Comment gagner des élections
Le constat n’est pas récent. Disons crûment ce qui se passe sur le terrain.
L’objectif : être élu. Le moyen? D’abord écoutez les électeurs. Ensuite dites leurs haut et fort ce qu’ils veulent entendre. Rassemblez leurs désirs (qui ne sont pas toujours leurs besoins) dans un projet spectaculaire, voire pharaonique qui fera appel à leur imagination. Un projet qui soit de nature à solutionner les problèmes que vous leur aurez inventés. Un plan nord par exemple, un nouveau mode de scrutin ou un troisième lien entre Québec et Lévis. Faute de quoi vous pourrez toujours vous replier sur la méthode Trudeau (1980). « Vous voulez du changement? Nous mettons notre tête en jeu. Vous aurez du changement ». Et nous eûmes 1982. Morale : ne pas définir trop précisément la nature du changement que vous proposez.
Le projet est irréalisable? Grotesque? Le changement que vous projetez est aux antipodes de ce qui est souhaité? Qu’à cela ne tienne! Vous aurez tout un mandat pour faire oublier; une pandémie comme bouc émissaire, ou encore une récession ou même une guerre dans un pays lointain pour expliquer le changement de cap. Vous trouverez toujours des médias malléables et d’excellents communicateurs pour convaincre les récalcitrants que le produit livré est très exactement ce qu’ils avaient commandé. À la rigueur, il vous restera à inventer une nouvelle crise pour faire oublier la précédente. Mieux encore, faites comme les ministres de la CAQ. Des excuses, des larmes et des actes de contrition qui feront dire aux citoyens que " c’est merveilleux un politicien qui fait acte d’humilité, reconnaissant ses torts ". Cela vous permet de berner les gens sans en être pénalisé et même de tirer profit de vos astuces et vous faire élire de nouveau.
À une autre époque, l'électeur échangeait son vote pour un frigo, un bout de chemin, un pont, même un emploi pour lui ou un membre de sa famille. Aujourd’hui les ponceaux sont devenus des tunnels et les dollars prennent forme de crédit d’impôt.
Gérard Laurin
Gatineau
Point d'action !
Rejoignez la journée d'action du 25 mai pour vous engager à fond en faveur d'un plafond d'émissions audacieux qui nous permette de prendre les mesures climatiques dont nous avons besoin. Il est temps de tenir les grandes compagnies pétrolières responsables de leur propre pollution. À quelques semaines de la publication de la politique de plafonnement des émissions, nous lançons une vague massive d'actions dans tout le pays pour demander aux principaux députés libéraux de revoir à la hausse leur ambition climatique.
C'est le jeudi , 25 mai, 10 heures. Bureau du Premier ministre, Wellington Street
La Pêche Coalition for a Green New Deal
Masham
Crise en santé mentale
L’IRIS publie aujourd’hui une étude qui met en lumière les causes profondes du manque d'accès aux services en santé mentale au Québec. Selon Eve-Lyne Couturier, chercheuse à l’IRIS et autrice de la note, « un cercle vicieux s’est installé dans les services en santé mentale au Québec. Pour le briser, le gouvernement du Québec doit impérativement s’attaquer à l’exode des psychologues vers le privé et améliorer les conditions de vie de la population, notamment au travail, en matière de logement et de protection sociale ».
Environ 400 psychologues ont quitté le réseau public de santé au cours des 12 dernières années et désormais près d’un psychologue sur deux a une pratique privée au Québec. L'exode des psychologues vers le secteur privé a entraîné une forte hausse des tarifs des psychothérapies, avec des prix jusqu'à 50 % plus élevés aujourd’hui qu'en 2021. Le marché privé de la psychothérapie, loin d’être complémentaire au système public, est en train de le ruiner.
Améliorer les conditions de travail des psychologues du public et inclure la psychothérapie dans le panier de services couverts par la RAMQ sont des mesures nécessaires pour améliorer l’accès aux soins. Ces mesures sont toutefois insuffisantes pour remédier définitivement à la crise en santé mentale à long terme.
Camille Legault Thuot, IRIS
Montréal
La dump de Chalk River menace toujours le Pontiac
Les laboratoires de Chalk River planifient toujours leur décharge nucléaire non testée, la première au monde, sept terrains de football de déchets toxiques, en amont du Pontiac, d'Ottawa, de Gatineau et d'ailleurs.
Stephan Harper, voyant le coût de la gestion de ces déchets toxiques, a privatisé le travail pour réduire la responsabilité légale du gouvernement fédéral en cas d'accident. Les déchets dureront des milliers d'années ; lorsque des accidents se produiront, les dirigeants des entreprises auront disparu - ou vivront dans des endroits où ils ne pourront pas être poursuivis par nous. Et que se passerait-il s'ils étaient condamnés ? Disposent-ils des milliards de dollars nécessaires pour réparer un éventuel désastre ? Quelqu'un peut-il remédier aux décès et aux maladies potentiels ?
Non, cette décharge nucléaire est une très mauvaise affaire pour le Pontiac. Mais depuis quand un gouvernement libéral fédéral ne soutient-il pas le secteur des entreprises (exemples : SNC Lavalin, Transmountain Pipeline et le contrat de câblodistribution Rodgers).
C'est une bonne chose que la MRC-Pontiac s'y oppose. Nous devons continuer à protester, même si notre députée libérale, Mme Chatel, a dit que c'était une affaire réglée.
Kenneth Poirier
Iles des Allumettes, Pontiac
Les plantes exotiques envahissantes
Alors que le printemps se déploie, nous souhaitons mettre en lumière un enjeu environnemental crucial auquel s'attaque Conservation de la nature Canada (CNC) à travers le Québec. Les végétaux bourgeonnent, fleurissent et poussent, mais certains d'entre eux menacent la biodiversité. CNC lutte contre les plantes exotiques envahissantes, y compris la plus envahissante d'entre elles : le phragmite (ou roseau commun).
CNC lutte contre le phragmite dans le sud du Québec, notamment dans le haut marais de l'île aux Grues, située dans le fleuve Saint-Laurent à l'est de la ville de Québec. Il s'agit de l'un des plus gros projets de contrôle de phragmite dans la province qui utilise la méthode de bâchage.
Cette plante non indigène menace l'équilibre fragile de ce milieu unique. Le haut marais abrite une grande variété d'espèces, ce qui en fait un élément important de la biodiversité du Québec. Ce combat contre le phragmite n’est pas facile et il est loin d’être terminé, mais il est toutefois en plein essor!
Pour faire connaître ce projet, CNC a créé un article web et une courte vidéo qui présentent les bâches colossales actuellement en place. Les gens peuvent également apprendre quelques astuces pour empêcher la propagation de cet envahisseur tenace.
Anne Guay, Conservation de la nature Canada
Québec, Qc
Inscrivez-vous à l’atelier Conseiller d’un jour!
L’AFIO, en partenariat avec la ville de Gatineau, est ravi de vous inviter à sa journée de Participation citoyenne et représentation politique qui se tiendra le samedi 28 octobre 2023 à la Maison du Citoyen, salle Gatineau. L’événement a pour objectif de sensibiliser, d’informer, et de mobiliser les personnes de diverses communautés à s’impliquer dans la vie politique de la ville de Gatineau.
Cette journée sera divisée en deux parties, la matinée sera consacrée à des ateliers et l’après-midi sera réservé à l’activité de simulation des conseils municipaux.
Avant la simulation, nous allons pendant le diner jumeler les conseillères/conseillers municipaux et les participants de la simulation. Le but de ce jumelage est d’échanger et de conseiller les participants pour les aider à se préparer à l’activité.
AFIO
Gatineau
Bravo Hydro-Québec
#1 Je tiens à remercier chaleureusement tous les travailleurs d'Hydro-Québec qui ont travaillé sans relâche pour nous aider à surmonter la dernière tempête de verglas. Espérons que ce soit la dernière de cet hiver ! Voilà un service gouvernemental qui est offert sur tout le vaste territoire rural de l'Outaouais - et pourtant nous payons moins cher que l'électricité privatisée de l'Ontario ! Merci à tous ! (traduit)
Blake Henry
Aylmer
#2 Quel plaisir de voir nos lumières s'allumer ce matin, alors que nous nous levions, nous attendant à une autre journée sans électricité. Hier soir, nous avions vidé notre réfrigérateur dans des glacières, avec de la glace ! Notre famille est redevable à tous les travailleurs d'Hydro - et aux ingénieurs - qui font de leur mieux contre tout ce que Mère Nature nous envoie. Cela ressemble à l'avenir de notre planète. (traduit)
Michel Tsing
Gatineau
Si vous ne pouvez pas les convaincre, abusez d'eux !
Selon une enquête de l'organisation non gouvernementale Global Witness, près de 40 % des chercheurs en climatologie déclarent avoir été victimes de harcèlement ou d'abus en ligne en rapport avec leurs recherches sur le climat.
Ces abus ne se limitent pas à soulever des objections. Un tiers des femmes climatologues qui déclarent avoir été victimes d'abus disent avoir reçu des attaques spécifiquement liées à leur sexe. Comme ces trolls cachent leur identité, ils utilisent le langage le plus grossier, inacceptable dans une conversation quotidienne. Je suppose qu'ils se prennent pour des génies parce qu'ils peuvent lancer une pierre ou un œuf pourri sans risquer de se faire prendre ! Pourquoi tant de personnes sur les médias sociaux renoncent-elles à leurs propres principes moraux lorsqu'elles s'engagent avec d'autres utilisateurs ? La controverse est utile, mais seulement si elle est utile.
Ces attaques en ligne pourraient décourager les chercheurs de poursuivre leurs recherches sur le climat (ou tout autre sujet) et, certainement, de partager leurs résultats avec le public, selon un employé de Global Witness qui répertorie ces attaques. Il nous appartient à tous de condamner cette pratique destructrice et, à tout le moins, de ne pas répondre à ces messages sans queue ni tête et de ne pas les transmettre.
Hubert Petrides
LePlateau / Gatineau
Fête champêtre au Musée régional de l’Outaouais
Le Musée régional de l’Outaouais (MRO) est fier de vous inviter à sa fête champêtre qui aura lieu le 27 août prochain. Au programme, de la musique festive, une activité créative, des jeux de société géants, un coin photo, de la limonade rafraichissante, de la barbe à papa, une conférence de l’anthropologue Louise Nathalie Boucher, un quatuor jazz, le tout sous des chapiteaux. Alors beau temps, mauvais temps, tous et toutes sont les bienvenus. Venez aussi profiter du domaine pour vous baigner, jouer à la pétanque et admirer les arbres historiques remarquables autour de la maison Fairview. Des prix de présences seront tirés à 17h00. Soyez-y! L’évènement de l’été à ne pas manquer!
Le musée est situé au Domaine Fairview, au 100 rue Gamelin. Le musée est ouvert de 10h00 à 17h00 du mercredi au dimanche, sauf le vendredi de 12h00 à 20h00. Pour toutes questions sur la fête champêtre ou le MRO ..., et vous pouvez nous contacter par courriel au museo@reseaupatrimoine.ca ou par téléphone au (343)204-5027.
Antoine Bonneau, le Musée
Gatineau
Lutte contre l’extrémisme violent au Québec
Au Canada, l’extrémisme violent est considéré comme un problème de santé publique pour lequel des programmes de prévention s’imposent, et la montée de la violence attribuable aux mouvements d’extrême droite est devenue un enjeu de sécurité nationale. Une nouvelle étude met en lumière la nécessité de créer des services spécialisés. Menée auprès de plus de 150 personnes radicalisées dirigées vers l’Équipe de polarisation, l’étude a révélé que la majorité d’entre elles avaient besoin de services de santé mentale, mais que, souvent, elles n’en obtenaient pas à cause d’un manque de confiance dans le système ou parce que les fournisseurs de soins de première ligne estimaient ne pas avoir les outils nécessaires pour les aider.
Environ un tiers des personnes radicalisées présentaient un extrémisme violent associé à l’extrême droite et un autre tiers présentait un comportement violent sans lien avec une idéologie. En outre, plus d’un quart des membres de ce groupe entretenaient des idées extrémistes liées au genre, et la plupart avaient déjà eu recours à des services de santé mentale. Autre constatation : plus d’un tiers de ces personnes étaient aux prises avec un trouble anxieux (36,9 %), plus d’un tiers étaient atteintes de troubles de l’humeur ou de troubles liés au stress (35,7 %) et près d’un tiers avaient reçu un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme (28 %).
Shirley Cardenas, Université McGill
Montréal
Le budget fédéral prévoit une réduction des frais par carte de crédit
La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) est ravie de voir que le budget fédéral présenté confirme que les frais de transaction par carte de crédit pour les petits commerçants seront réduits, tel que promis l’automne dernier. Toutefois, le gouvernement a raté l’occasion d’aider les PME à faire face à la hausse des frais d’exploitation alors qu’elles sont lourdement endettées.
Benjamin Rousse, FCEI
Montréal
Protegez-vous
Plusieurs d’entre nous ont, à un moment ou un autre, vendu une propriété. Pour ce faire, l'on doit engager un arpenteur géomètre. J’ai vendu une propriété en 2021. Le manque de professionnalisme que j’ai témoigné et vécu est simplement déconcertant. Il ne se présente pas à des rendez-vous et ce sans préavis. Il ne m’a pas offert de contrat, m’assurant que tout était compris dans le prix cité. Il m’a ensuite dit que les marqueurs de coin n'étaient pas inclus dans le prix cité.
J’ai fait une revue sur Google et j’ai déposé une plainte au syndic des arpenteurs géomètre du Québec en 2021. Toujours pas de résultat. On de vait me contacter au début d’avril. Rien que des questions mettant en doute mon honnêteté. L’ordre professionnel dont j'étais membre avant la retraite ne fonctionnait sûrement pas de cette façon. Peut être que le syndic est débordé par le nombre de plainte, peut-être que le syndic est sous-dotée ou peut-etre que le syndic a adopté la stratégie “Dark Pattern” (connu dans le monde corporatif) qui se sert de différentes méthodes de découragement qui visent à mener les plaintif à l'abandon de la plainte.
Mon erreur fut de ne pas avoir exigé un contrat écrit.
Protégez-vous, le professionnalisme est à la derive.
J. R .F.
Mansfield-Pontefract
La population active pour le Québec, juin 2023
En juin 2023, au Québec, il y a 4 498 200 personnes en emploi (– 8 400, ou – 0,2 %, par rapport au mois précédent). Le taux de chômage se fixe à 4,4 % (+ 0,4 point de pourcentage). C’est ce qui ressort des résultats de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada diffusés aujourd’hui.
Au Canada, le nombre d’emplois s’élève à 20 172 800 (+ 59 900, ou + 0,3 %, par rapport au mois précédent). Le taux de chômage s’établit à 5,4 % (+ 0,2 point de pourcentage). Les variations de l’emploi par rapport au mois précédent sont de + 55 800 en Ontario, de + 10 600 en Alberta et de – 2 600 en Colombie-Britannique.
ISQ
Montréal
43 conservation volunteers!
On September 16, conservation volunteers from the Nature Conservancy of Canada (NCC) helped clean up the shores of beautiful Kettle Island, the third-largest island in Quebec's Ottawa River.
Forty-three volunteers pitched in, removing an impressive amount of trash from its shores. To give you an idea of the scale of their effort, they managed to fill a Cold War landing craft belonging to the naval league!
This volunteer activity was organised with the financial assistance of the Ministère de l'Environnement , through the Projet de partenariat pour les milieux naturels. The Ottawa Riverkeeper - Garde-rivière des Outaouais and the Navy League of Canada, Outaouais Branch, were essential partners in the clean-up activity.
We believe this initiative deserves to be shared with the public. The commitment of these volunteers to conserving our local environment is remarkable and deserves to be celebrated.
Ania Wurster, Nature Conservancy of Canada (NCC)
Ottawa
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Lac de la carrière près des chemins Vanier et Pink
On a une richesse naturelle à Aylmer qui est tristement sous-utilisée, et mal utilisée. Je parle du lac de la carrière située sur le chemin Vanier, près du chemin Pink.
Il y a une quinzaine d'années, il n'y avait aucun panneau interdisant de nager dans ce lac et nous y allions, ainsi que quelques autres personnes. Au fil des ans, de plus en plus de panneaux d'interdiction y ont apparu mais malgré ça, de plus en plus de personnes ont entendu parler de la beauté de cette place et ont pris l'habitude d'y aller. Cette année, il y a une clôture et un chantier mais les gens trouvent encore moyen de s'y rendre. Quel gâchis, au lieu d'aménager ce bel espace, de le clôturer et de le condamner! Presque tout y est pour en faire une oasis aylméroise. Car malheureusement actuellement cela ressemble plus à un dépotoir puisque des jeunes y font des fêtes arrosées, et bien des gens ne ramassent pas leurs déchets. Voici donc ma suggestion, qui est une évidence pour quiconque a déjà vu l'endroit: l'ouvrir aux Aylmérois en y établissant une vraie plage.
Quelques pistes de réflexion:
- Si les dépenses sont trop importantes pour la Ville, elle pourrait s'entendre avec les propriétaires du terrain et offrir une concession à une entreprise privée. Cela demanderait un investissement et un effort minimes, il y a déjà du sable qu'il suffirait de nettoyer et de dégager des mauvaises herbes, l'eau est propre. Cela ne dérangerait pas les activités de la carrière qui se déroulent à une extrémité du lac, il y a assez d'espace non utilisé.
- Vu la pénurie de piscines à proximité (et pas une seule extérieure) et la densité de la population à Aylmer, bien des familles seraient prêtes à payer pour y accéder, ou à acheter un abonnement de saison. C'est beaucoup plus proche que le Parc de la Gatineau, l'eau est plus propre qu'à la plage des Cèdres. Donc les coûts éventuels pour la Ville seraient couverts, voire des revenus générés.
- S'il y a une entrée, des poubelles et un minimum de surveillance (par exemple pour y interdire la consommation d'alcool), l'endroit serait beaucoup plus propre et plus sécuritaire qu'il ne l'est actuellement.
- Même sans sauveteurs, une indication claire que la baignade n'est pas supervisée et un peu de contrôle sur place pour faire respecter l'interdiction d'alcool réduiraient grandement les risques que l'utilisation sauvage actuelle cause. Par exemple à Breakwater Park à Kingston, Ontario, il y a une plage qui n'est pas supervisée, c'est clairement indiqué et manifestement ça fonctionne.
Merci d'avance de considérer cette suggestion et d'y donner suite. Voilà une chance d'améliorer la qualité de vie dans un secteur de plus en plus peuplé sans que cela ne nécessite de longs travaux ni de gros investissements. Utilisons les ressources que nous avons à portée de main!
Ludmila Kefalova
Aylmer
Le salaire des députés
Entre chaque élection les parlementaires de l’Assemblée nationale sont confrontés à une décision déchirante, celle de déterminer eux-mêmes leur revenu pour quelques années à venir. Ce gouvernement étant également l’employeur, les médias et les syndicats fort perspicaces, sa décision fait inévitablement scandale et vient compliquer les négociations en plus de fragiliser la confiance du public envers le monde politique. Comment appeler les syndiqués à la modération quand le patron vient de se payer un généreux 30% d’augmentation et que l’inflation gruge environ 4% de leur pouvoir d’achat annuellement? Le scénario est invariable. Décision longtemps avant les élections, scandale, justifications, baroud d’honneur de l’opposition, on passe à autre chose.
Évidemment les revenus de nos élus sont à des années-lumière de ceux des PDG des grandes corporations comme les banques, sociétés de transport, chaînes d’alimentation ou agences publiques. Mais dans mes rêves il m’est venu une idée. Imaginez que toute décision de cette nature soit obligatoire durant la dernière session d’une législature et ne soit applicable qu’après les élections suivantes. Il y a fort à parier que la question deviendrait au moins un des enjeux électoraux. Question de verser dans l’utopie démocratique, l’électeur pourrait avoir à se prononcer sur le salaire des élus comme c’est le cas dans les assemblées annuelles des grandes corporations. Les électeurs auraient ainsi l’occasion d’approuver ou de sanctionner le cas échéant même si les partis d’opposition (eux-mêmes bénéficiaires) ne soulèvent pas la question et ce sans égard aux autres enjeux électoraux. En cas de refus on retourne au statu quo ou on confie le dossier à un arbitre indépendant qui devra modifier l’augmentation à la baisse avec justification appropriée. Les gouvernements se verraient ainsi forcés de tenir compte de l’humeur des électeurs et de maintenir leurs demandes dans les limites raisonnables, voire tolérables compte tenu de la situation économique prévalente. Mais comment faire accepter un tel système? Les suggestions sont bienvenues.
Gérard Laurin
Aylmer
« Le même panier »
Restrictions abusives conduisant à une dépendance morbide à l'électricité : « Il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier »
Mon père, agriculteur astucieux, a longtemps gardé ses chevaux après l’acquisition d’un tracteur. On ne sait jamais … Quand il a vendu ses chevaux, à regret, il a acheté un deuxième tracteur. Au cas où. De même sa ferme ne connaissait pas la monoculture. Il est dangereux de dépendre à l’excès d’une seule source de revenu. Devenu propriétaire urbain, j’ai suivi inconsciemment cette règle. Un problème de chauffage qui se prolonge (bris mécanique, panne d’électricité) c’est grave. La chaudière à l’huile a été doublée d’un poêle au bois. L’huile fut remplacée par la bi-énergie, (chaudière au gaz naturel avec élément électrique, cuisinière, foyer et chauffe-eau au gaz). Ce qui permit de produire de la chaleur sans électricité au besoin. L’équipement de camping restant à portée de main, de quoi survivre en autonome, de ne pas chercher refuge ailleurs durant une crise de verglas ou une tornade.
Vous comprendrez que je ressente un certain malaise devant l’évolution de la société contemporaine. À coup de normes et de décrets on est en train de me rendre totalement dépendant d’une seule source d’énergie. L’ancienne sagesse est devenue une tare. Les moteurs à combustion sont voués à la disparition à court terme. Le bois? Ça pollue terriblement. Le gaz naturel dont on vantait les mérites? Source de GES et pire il vous empoisonne la cuisine. Interdit pour la cuisson dans les nouvelles constructions. Reste quoi? L’électricité, mais à utiliser avec parcimonie. Avec parcimonie car en éliminant toutes les solutions de rechange, d’autorité ou au nom de la nouvelle religion environnementale, l’électricité prend une importance démesurée. Et comme ces nouvelles politiques créent une demande exponentielle, il faudra doubler la production. Voilà, le piège est refermé. Ces derniers jours MM. Legault, Fitzgibbons et Sabia nous annoncent sans rire que les tarifs vont devoir augmenter. C’est l’art de saboter notre héritage.
G. Laurin,
Gatineau
Sujet pour un article - l'évaluation foncière
J’aimerais voir avec vous s’il vous serait possible de faire un article sur l’augmentation du rôle de l’évaluation foncière qui vient d’être fait par la ville?
Comme vous le savez, les évaluations ont augmenté de 73% en moyenne, et pour ceux qui ont une évaluation supérieure, cela se traduira par une augmentation de taxes municipales. Particulièrement, il serait intéressant qu’il soit soulevé à l’attention des résidents que les frais de révision sont exorbitants (325$ lorsque la valeur est supérieure à 500k!)!
Personnellement, mon augmentation est de plus de 83% - ma maison a augmenté de 467 000$ (!) et est évaluée à un prix auquel je ne serais aucunement capable de vendre.
Bref je sens que c’est de la spéculation immobilière de la part de la ville, et pour ajouter l’insulte à l’injure, je dois payer pour me prévaloir de recours.
Plusieurs résidents sont insatisfaits de leur nouvelle évaluation et il y a bcp de grogne sur les médias sociaux.
Genevieve Corbin
Gatineau
Les plantes exotiques envahissantes
Alors que le printemps se déploie, nous souhaitons mettre en lumière un enjeu environnemental crucial auquel s'attaque Conservation de la nature Canada (CNC) à travers le Québec. Les végétaux bourgeonnent, fleurissent et poussent, mais certains d'entre eux menacent la biodiversité. CNC lutte contre les plantes exotiques envahissantes, y compris la plus envahissante d'entre elles : le phragmite (ou roseau commun).
CNC lutte contre le phragmite dans le sud du Québec, notamment dans le haut marais de l'île aux Grues, située dans le fleuve Saint-Laurent à l'est de la ville de Québec. Il s'agit de l'un des plus gros projets de contrôle de phragmite dans la province qui utilise la méthode de bâchage.
Cette plante non indigène menace l'équilibre fragile de ce milieu unique. Le haut marais abrite une grande variété d'espèces, ce qui en fait un élément important de la biodiversité du Québec. Ce combat contre le phragmite n’est pas facile et il est loin d’être terminé, mais il est toutefois en plein essor!
Pour faire connaître ce projet, CNC a créé un article web et une courte vidéo qui présentent les bâches colossales actuellement en place. Les gens peuvent également apprendre quelques astuces pour empêcher la propagation de cet envahisseur tenace.
Anne Guay, Conservation de la nature Canada
Québec, Qc
Traitons nos élu(e)s municipaux comme du monde - pour promouvoir une saine démocratie
La ministre des Affaires municipales, Mme Andrée Laforest, le président de l'Union des municipalités, Daniel Côté, et le président de la Fédération des municipalités, Jacques Demers, se sont réunis pour annoncer le lancement d'une campagne de sensibilisation ayant pour thème Derrière chaque élu(e) municipal, il y a une personne. Traitons nos élu(e)s municipaux comme du monde.
Ce message de solidarité est le résultat d'une des 13 mesures annoncées le 6 octobre 2021 dans le Plan d'action pour favoriser le respect et la civilité : unis pour la démocratie!, en marge des élections générales municipales. La campagne se déroulera du 26 avril au 23 mai dans les journaux et sur les plateformes Web. Elle a pour but de sensibiliser les citoyens à l'importance du respect dans leurs interactions avec le personnel et les élus municipaux ainsi que sur les bonnes pratiques pour exprimer leurs opinions.
Andrée Laforest, La ministre des Affaires municipales
Québec, Qc
Candidature pour le Gala Excellence Sportive Outaouais 2023
C’est avec grand plaisir qu’Excellence Sportive Outaouais et le comité organisateur du Gala Excellence Sportive Outaouais annoncent aujourd’hui l’ouverture officielle de la période de mise en candidatures de la 7e édition de l’événement, qui se déroulera en mode hybride à la mi-décembre.
Athlètes, entraîneurs, gestionnaires, bénévoles, familles, amis et organismes sont invités à proposer des candidatures jusqu’au 22 octobre, via le site web sportoutaouais.ca/gala, dans l’une des 15 catégories de prix reconnaissant les réalisations sportives, l’engagement et le leadership, ainsi que le rayonnement et la fierté régionale de la scène sportive de l’Outaouais. Durant l’événement, des prix additionnels seront décernés par les comités de sélection, et plus de 22 000 $ en bourses seront octroyées lors du gala.
Simon Blais, ESO
Gatineau
Le gouvernement devra aide les municipalités
À la suite du dépôt de la mise à jour économique et financière, la Fédération québécoise des municipalités (FQM) constate l’absence de mesures pour venir en aide aux municipalités. Bien que nos demandes aient été transmises au ministre des Finances, M. Éric Girard, celles-ci n’ont pas été intégrées au Bouclier anti-inflation du gouvernement.
On comprend que le gouvernement souhaite amoindrir l’impact de la hausse du coût de la vie sur la population. Cependant, à titre de porte-parole des régions, nous souhaitons rappeler les importantes répercussions de l’inflation sur les municipalités du Québec. Sans aide, nos populations seront, notamment, confrontées à des augmentations de taxes. Il va sans dire que le gouvernement devra mettre en place de fortes mesures lors du budget 2023-2024 pour que les municipalités puissent continuer d’offrir des services de qualité aux citoyens.
Jacques Demers, FQM
Le préfet de la MRC de Memphrémagog
Les députés rejettent le battage médiatique autour de l'avenir nucléaire « brillant »
La chef du Parti vert Elizabeth May, la députée libérale Jenica Atwin, le député du Bloc québécois Mario Simard et le député néo-démocrate Alexandre Boulerice se sont joints à d'autres pour exprimer de sérieuses inquiétudes concernant l'expansion de l'énergie nucléaire et le développement de petites centrales nucléaires modulaires. réacteurs (SMR).
Lors d'une conférence de presse non partisane au National Press Theatre, les quatre parlementaires ont demandé à Ottawa d'appuyer sur le bouton pause sur le financement fédéral destiné au développement de PRM expérimentaux jusqu'à ce que le Parlement et des experts scientifiques indépendants aient examiné ces plans de manière critique. Les représentants de la société civile ont déclaré que les PRM ne constituent pas une option climatique rentable ou intelligente.
Le nouveau nucléaire est déjà beaucoup plus cher que les sources d’énergie renouvelables éprouvées comme l’éolien et le solaire, et rien ne garantit que ces expériences nucléaires produiront un jour de l’électricité de manière sûre et abordable. En attendant de savoir si les projets de PRM fonctionneront, le Canada perd un temps qui doit être consacré de toute urgence à une véritable action climatique.
(Translation)
Eva Schacherl, Ottawa
Ginette Charbonneau, Montréal
Susan O’Donnell, Nouveau Brunswick
Mois des enfants disparus
Le mois de mai est dédié aux enfants disparus, à la sensibilisation entourant les disparitions et l’éducation pour les prévenir. On y célèbre les enfants retrouvés sains et saufs, on se remémore ceux qui sont toujours disparus et on honore la mémoire de ceux qui nous ont quitté. Le mois de mai est également l’occasion de souligner l’importance de la prévention en éduquant nos jeunes et les adultes afin d’être tous outillés pour que nos jeunes soient en sécurité et ainsi prévenir les disparitions.
Selon les statistiques de la GRC, le nombre d'enfants disparus au Québec a augmenté par rapport à l'année dernière. En 2021, on enregistrait 3456 cas de disparitions d'enfant, alors que nous en comptons 4665 en 2022. Ces chiffres sont alarmants et soulignent la nécessité de sensibiliser le public à la sécurité des enfants et de prendre des mesures pour protéger nos jeunes.
Dans le cadre du Mois des enfants disparus, le Réseau Enfants-Retour organise une conférence pour les corps de police le 18 mai prochain. Cette conférence, intitulée "Les meilleures pratiques : travailler ensemble dans les cas de disparition d'un enfant", a pour objectif de rassembler les forces de l'ordre ainsi que nos partenaires qui traitent de disparition d'enfants afin d’améliorer la collaboration et les pratiques dans ces situations difficiles.
Julia Lécuyer, Réseau Enfants-Retour
Montréal
Table ronde citoyenne pour traiter la crise du logement en Outaouais
Les citoyen·ne·s de l’Outaouais sont confronté à une crise du logement qui a des impact majeur sur leur vie. Afin d’en savoir plus sur les enjeux liés à cette crise, l’Association de circonscription NPD Pontiac a invité des expert·e·s dans le domaine pour une éclairante discussion.
L'événement prendra la forme d'une table ronde sur le droit au logement et sur la réalité de la crise actuelle dans Pontiac, Gatineau et les MRC environnantes. Ce sera l'occasion de réunir des militants de longue date du droit au logement tels que Jenny Kwan, députée néo-démocrate de Vancouver et porte-parole en matière de logement, Céline Brault, ancienne présidente de la Chelsea Housing Corporation, François Roy, coordonnateur de la association de défense des droits « Logemen'Occupe » ainsi que Latonya Ludford gestionnaire du Canada Project à The Shift.
L'événement est ouvert au public et comprendra une période de questions. Il sera également bilingue. Date : 14 janvier 2023 à 14h ; Université du Québec en Outaouais (Local D0443, Pavillon Alexandre-Taché)
Catherine Emond-Provencher, NPD Pontiac
Gatineau
PMB Huissiers de justice : un 35e anniversaire
C’est jeudi dernier que l’entreprise québécoise PMB Huissiers de justice soulignait son 35e anniversaire en affaires auprès d’une centaine de convives réunies au site Zibi, à Gatineau. L’entreprise composée d’une dizaine d’employés et professionnels huissiers de justice a choisi ce moment pour dévoiler son plus récent projet : une toute nouvelle plateforme informative dédiée au grand public, le site web Huissier Québec.
Forte de son expérience dans le domaine, le plus important cabinet d’huissiers en Outaouais a développé un outil en ligne permettant de mieux informer le grand public au sujet du rôle que peut jouer un huissier ou une huissière de justice, et ce, dans un langage clair et accessible. La plateforme vise à renseigner la population, à la rendre plus avertie et mieux outillée à faire face à des situations parfois complexes.
Au cours des derniers mois, l’équipe derrière Huissier Québec a donc rassemblé des études de cas concrètes et représentatives qu’elle présente sur le site afin que les gens puissent s’y retrouver et mieux comprendre comment une problématique a pu être résolue, grâce à l’implication d’un huissier de justice. La plateforme permet également d’être référé vers un professionnel pouvant appuyer les démarches de la personne désireuse d’avoir accès à du soutien.
Pour consulter la plateforme, il suffit de visiter le www.huissierquebec.ca.
Pascal Montpetit, PMB Huissiers
Gatineau
Gel des taxes municipales pour les personnes âgées, s'il vous plaît
Quelle couverture intéressante des réunions sur le budget de la ville ! Il est déroutant de voir l'évaluation de nos maisons monter en flèche et d'entendre les conseillers municipaux se battre pour une faible augmentation du taux d'imposition. Je sais que c'est plus complexe que 1 + 1=2. Et je sais que Champagne a raison lorsqu'il dit que les services augmentent et que cela coûte de l'argent.
Le fait est que beaucoup de propriétaires sont des gens comme moi qui ont des revenus fixes (retraités, etc.). Nous ne pouvons pas nous permettre de payer beaucoup plus - et si nous ne pouvons pas payer notre logement actuel, nous ne pouvons certainement pas nous permettre d'en acheter ou d'en louer un nouveau (non pas que je veuille quitter le logement et le quartier que j'habite depuis des décennies).
Il doit y avoir un moyen d'aider les personnes âgées à rester dans leur maison ? Des gens comme moi ont contribué toute leur vie à l'édification de la communauté ici. Changer toutes les familles de mon quartier est terrible pour la construction de la communauté.
Cependant, je suppose que si tous les membres de ma communauté déménageaient dans un quartier rural que nous pourrions nous permettre, nous pourrions éventuellement passer notre dernière décennie ou nos deux dernières années dans une communauté intentionnelle qui serait fermée aux autres. Ce serait une utopie forcée plutôt qu'intentionnelle. Peut-être. Cela semble assez terrible pour Aylmer, et ce n'est pas ce que nous voulons du tous.
Jenny Lacasse
Aylmer
Lettre ouverte en réponse à celle des personnes dirigeantes de l’UQ au gouvernement
Le 7 mai dernier, les personnes dirigeantes des constituantes du réseau de l’Université du Québec avec le président, Alexandre Cloutier, ont fait une sortie pour dénoncer leur sous-financement. Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO) salue ce geste et espère que le gouvernement du Québec entendra cet appel. La ministre Chantale Déry a bien indiqué qu’elle avait entendu leur propos, mais nous sommes en droit de nous demander quels seront les gestes concrets qui seront posés.
Le SCCC-UQO a déposé un mémoire qui fait ressortir les failles du financement de notre université : position transfrontalière, déficit de programmes, concurrence de plus en plus élevée entre les universités, entre autres, par les satellites. Notons aussi la langue française, cheval de bataille du gouvernement, qui est de plus en plus en danger dans l’Outaouais. L’UQO accepte un nombre important d’étudiantes et d’étudiants internationaux qui n’ont pas le français comme langue maternelle et qui devraient avoir du soutien linguistique, mais ne l’ont pas. Au deuxième et au troisième cycles, certaines personnes étudiantes ne parlent même pas français dans une université pourtant francophone.
Soulignons également que le gouvernement devrait soutenir la recherche élaborée par les personnes chargées de cours en remettant aux universités des fonds leur étant dédiés. Le Québec a-t-il vraiment les moyens de soustraire les avancées de ces chercheuses et chercheurs qualifiés? Cela ne pourrait-il pas aider au rayonnement de toutes les universités québécoises?
Marie-Josée Bourget, Présidente du SCCC-UQO
Gatineau
Parc de la Gatineau : un accès pour tous
La fermeture drastique des promenades du parc de la Gatineau à la circulation automobile telle que pratiquée par la CCN depuis 2020 contrevient à la mission du parc, axée non seulement sur la conservation, mais aussi sur l’appréciation du milieu naturel et patrimonial qu’il protège, et sur l’interaction avec lui. À ces derniers égards, le secteur des promenades assure une fonction vitale au sein du parc. Elle contrevient également à la vocation essentielle des promenades à l’égard de l’accès universel.
La CCN ferme les promenades du parc de la Gatineau dans le but avoué de les réserver à des activités qui se pratiquent uniquement sur leur surface asphaltée. La CCN réduit ainsi à la simple valeur d’un ruban d’asphalte la valeur intrinsèque des promenades et de tout le riche secteur qu’elles sillonnent. Entres autres, chaque fermeture rend inaccessibles 377 espaces de stationnement répartis sur quelque 14 sites, dont 10 donnent directement accès à des aires de pique-nique, des pistes de randonnée pédestre ou des belvédères.
La fermeture des promenades du parc de la Gatineau à la circulation automobile favorise le vélo de route par rapport aux autres activités auxquelles les promenades donnent accès. En raison du fort dénivelé absolu et cumulatif qui caractérise le parcours des promenades, la pratique du vélo sur celles-ci est réservée à une catégorie restreinte d’usagers composée en vaste majorité de cyclistes aguerris et de sportifs de haut niveau.
En conséquence, la fermeture drastique des promenades du parc de la Gatineau à la circulation automobile telle que pratiquée par la CCN depuis 2020 prive l’ensemble de la population d’attractions, sites et aménagements majeurs dont elle devrait normalement pouvoir bénéficier. Elle engendre l’exclusion d’un large segment de la population. Elle crée à grande échèle de la discrimination à l’endroit de personnes âgées, de personnes atteintes de déficiences et de nombreuses familles.
Ce résultat est inacceptable. L’accès pour tous au secteur des promenades du parc de la Gatineau doit être rétabli.
Maurice Labelle
Gatineau
Épandage de Bti : Dans le doute, c'est non !
Heureusement que des conseillères et conseillers municipaux de Gatineau croient que le principe de précaution doit s'appliquer quand il y a un doute. C’est ce que de nombreux citoyen.es de notre ville ont pu constater lors de la dernière session du conseil le 14 février dernier. Quelques uns.es de nos élu.e.s ont affirmé qu’ils appuieront le 21 mars prochain une résolution présentée par leur collègue Anik DesMarais pour que cesse l'épandage de Bti (un pesticide) dans 7 districts de notre ville.
Des secteurs humides de ces districts sont soumis à des épandages à grande échelle depuis 1996 et bien que des citoyens puissent demander que leur terrain soit exclu de ces traitements, ils sont quand même tenus de payer… à même leurs taxes. Les frais d’épandage sont en effet ajoutés aux comptes des citoyens dans les districts concernés : Pointe Gatineau, Carrefour de l’Hôpital, Du Versant, Bellevue, Lac Beauchamp, Rivière Blanche, Masson-Angers.
Parce que ce Bti est fabriqué à partir d’une bactérie, il est qualifié de biologique mais la désinformation va dans tous les sens autour de sa toxicité. On ne compte plus les études qui démontrent que ces arrosages affectent tous les niveaux de la chaine alimentaire dans les milieux humides. Pour ne donner qu’un exemple : avez-vous un souvenir de la dernière fois où vous avez vu une hirondelle ? Les spores du Bti persistent dans l’environnement et plusieurs espèces en sont victimes, directement ou indirectement, et non seulement les insectes piqueurs…mais un important sous-groupe d’insectes ; aussi, on ne connait toujours pas les impacts de tous ces additifs qui constituent plus de 80% de ce pesticide. Bref, avec tant de doutes, nous avons confiance que nos conseillers et conseillères suivront l’exemple des autres villes d’avant-garde, pro-environnement au Québec et qu’ils et elles voteront pour le principe de précaution et contre l’épandage de Bti lors de session du 21 mars prochain à Buckingham.
Robert Nadeau et Esther Cyr,
Gatineau
Lettres 2022
4e hôpital : l'aberration du centre-ville
Il y a actuellement trois hôpitaux à Gatineau: un dans le secteur Hull, un dans le secteur Gatineau et un dans le secteur Buckingham.
Le futur 4e hôpital, promis par la Coalition avenir Québec, reste à localiser. L'exercice servant à déterminer son futur emplacement se poursuit et plusieurs scénarios existent. Les possibilités plus probables peuvent se résumer ainsi: un emplacement dans le secteur Aylmer et un emplacement dans les quartiers centraux de la municipalité, là où se trouvent le centre-ville, i.e. plus ou moins dans le sud-est du secteur Hull.
Beaucoup d'acteurs impliqués dans le développement de la quatrième ville la plus populeuse du Québec penchent vers les quartiers centraux. C'est défendable. La zone est bien desservie au plan des artères de communications et elle est donc facilement accessible, que ce soit pour le transport individuel ou le transport collectif.
Il y a cependant des écueils très réels. La taille du terrain nécessaire représente une réalité difficilement compressible. Un hôpital est un bâtiment de grande dimensions, impliquant plusieurs terrains de stationnement. Il faut aussi s'attendre à ce que des bâtiments annexes viennent éventuellement se greffer dans les alentours. L'hôpital du secteur Gatineau illustre bien ce phénomène: cliniques, médicales, pharmacies, etc. Un terrain de cette taille ne se trouve pas sous le premier caillou venu. Tenter d'insérer ce genre de machin dans le tissu urbain existant ne peut être chose facile à faire. La zone avoisinant le ruisseau de la Brasserie, par exemple, impliquerait un programme majeur d'expropriations d'entreprises commerciales et industrielles qui seraient appelées à se reloger ailleurs. Il est évidemment envisageable d'aider de telles relocalisations par une série de subventions, mais cela implique du coup des déboursés supplémentaires, à une époque où la pandémie mondiale a eu un effet catastrophique sur les finances publiques, dont celles du Canada et du Québec.
La solution évidente est ailleurs, du côté d'Aylmer. Le secteur est vaste et ne manque pas d'espace. La population est nombreuse et encore en plein essor: D'ailleurs, à ce propos, Aylmer a rattrapé et dépassé Hull en terme de nombre de citoyens et citoyennes. L'extrême-est de la ville de Gatineau dispose déjà d'un hôpital (Buckingham), tout comme le secteur immédiatement à l'est de la rivière Gatineau (Pointe-Gatineau et Vieux-Gatineau). Le secteur Hull a aussi son hôpital. Le secteur orphelin, c'est Aylmer.
Il faut aussi noter que le dossier a une dimension politique qu'il n'est pas possible d'ignorer, surtout lors d'une année électorale comme celle-ci. La CAQ contrôle présentement trois des cinq sièges Outaouais. Seuls lui échappent encore les comtés de Hull et de Pontiac (incluant le secteur Aylmer), tous deux représentés par des députés libéraux. La stratégie caquiste est-elle de remporter les deux sièges encore manquants? Est-elle de remporter l'un ou l'autre de ces sièges? Si oui, quel est le siège qu'elle pourrait préférer, celui de Hull ou celui d'Aylmer? Si des considérations électoralistes se faisaient sentir dans le processus, à un endroit où à un autre, quelle pourrait être la préférence des représentants Outaouais de la CAQ?
Pour des raisons évidentes (regardez la dernière ligne de ce texte), l'auteur de ces lignes favorise l'alternative d'Aylmer comme lieu d'implantation de l'hôpital. Ce n'est pas nécessairement le choix de son parti, aucun candidat n'ayant encore été choisi. À son sens, les citoyens du secteur Aylmer (et ceux de la municipalité de Pontiac, juste à l'ouest) profiteraient évidemment d'un tel choix.
Charles Millar, candidat à l'investiture de Québec solidaire dans la circonscription de Pontiac
Gatineau
Un retour rapide des fonctionnaires dans le centre-ville
Alors que le gouvernement du Québec a annoncé son plan de déconfinement, la situation reste critique pour les commerçants du centre-ville de Gatineau. Malgré l’allègement progressif des restrictions, les fonctionnaires, principaux clients de ces commerces, et le plan de match pour le retour de ces derniers manquent toujours à l’appel.
En sus des longues périodes de fermeture imposées à diverses catégories d’entreprises, le télétravail obligatoire pour les fonctionnaires a entraîné une désertification du centre-ville de Gatineau. Les commerçants du centre-ville, devenu fantôme, peinent à voir la lumière au bout du tunnel.
À la mise en place du télétravail s’ajoutent des manifestations sur la colline parlementaire à Ottawa depuis plusieurs semaines.
Dans les mesures énoncées par le premier ministre du Québec figure la reprise progressive du travail en mode hybride à partir du 28 février. De son côté, la mairesse de Gatineau, France Bélisle, a annoncé que les employés municipaux seront de retour au bureau au cours des prochaines semaines.
Quant aux fonctionnaires fédéraux, ils devaient réintégrer peu à peu leur lieu de travail à partir de l’automne dernier. Le processus a été stoppé net avec l’arrivée du variant Omicron sur le sol canadien. Depuis, aucune autre date n’a été précisée.
Pour la CCG, les entreprises de l’Outaouais souffrent des restrictions mises en place en décembre dernier. Plusieurs pourraient ne pas se remettre de cette récente vague de fermetures et du fardeau financier accumulé depuis 2020.
La CCG invite la population gatinoise et outaouaise à soutenir les restaurants et commerces locaux en se procurant des repas pour emporter, des chèques-cadeaux ou encore des abonnements qui pourront être utilisés en 2022.
Pascale de Montigny Gauthier, CCG
Pas de mes affaires, mais ...
La situation des camionneurs à Ottawa est devenue terrorisante pour bien des citoyens.
Quant à la décision d'imposer la vaccination obligatoire aux camionneurs transfrontaliers, elle remonte à novembre 2021 et elle copie une décision du gouvernement américain. Je ne suis pas en mesure de juger de cette pertinence par rapport aux chauffeurs de taxi, aux chauffeurs d'UBER ou aux chauffeurs d'autobus ou de train, ou de métro, ou aux livreurs de pizza et de poulets à domicile.
Toutefois, j'aurais pensé que les forces policières de l'Ontario et de la Ville D'Ottawa et de la GRC (Capitale fédérale) auraient anticipé l'arrivée de ces immenses fardiers qu'ils attendaient depuis une semaine pour prévoir un parcours et le baliser de sorte que le convoi ne puisse bloquer les rues en étant deux ou trois véhicules de large, que les policiers auraient posté des gardes et des bornes de béton à certains endroits stratégiques, qu'ils auraient prévenus la population et permis tout, au plus 48 heures de rassemblements (manifestations) sur la colline parlementaire et dans les rues avoisinantes et que par la suite, on aurait expliqué ce qu’est une appréhension d’insurrection et interdit l'accès au site et à la Colline parlementaire aux piétons, noté les plaques d’immatriculation des camions, distribué des constats d’infractions pour le bruit, bloqué tout ravitaillement de carburant, empêché la construction d’une cabane et l’installation de poêles BBQ sur les rues, porté des accusations, saisi le compte de "GO FUND ME" pour payer les coûts reliés au déploiement de policiers, interdit aux camionneurs de sortir de leur camion, (tu sors avec ton camion ou tu ne sors pas). Si d'une part il y a occupation, d'autre part il doit y avoir blocus et sanctions.
Voilà un triste exemple de corps policiers mal préparés, qui réalisent trop tard que leur engourdissement hivernal a fait que des centaines de citoyens sont pris en otage par des camionneurs sans foi ni loi qui ne peuvent que s'endurcir dans leur position face à leur triomphe qui se confirme et s'amplifie au quotidien. Face à une prise d’otages, en 1970, et une insurrection appréhendée, un certain Premier Ministre n’a pas hésité à imposer la Loi des mesures de Guerre à ses propres citoyens.
Antoine Normand
Aylmer
La localisation du futur centre hospitalier
Je remercie la Mairesse Mme France Bélisle, d'avoir répondu aux multiples lettres d'appui pour que la localisation du futur centre hospitalier de la région soit à Aylmer et j'apprécie beaucoup les différents arguments qu'elle présente.
Mais je crois que Madame Bélisle n'a pas considéré tous les arguments en faveur d'un hôpital à Aylmer. D'ailleurs j'appuie entièrement les arguments de Eric Beaudoin et de tous ceux qui ont pris la peine de souligner la nécessité de considérer Aylmer plutôt que Hull ou encore moins Gatineau comme site possible.
J'aimerais ajouter deux autres arguments de poids à ceux-ci.
- Nous avons quatre résidences pour aînés dans Aylmer, en plus du nombre toujours grandissant d’aînés installés à Aylmer. Ils ont besoin d'être suivi. Si vous ne voulez pas que ces personnes se sentent obligées d'aller à Ottawa pour se faire soigner pour une urgence, il faudrait qu'elles puissent trouver un hôpital convenable près de ces résidences.
- Nous avons la chance d'avoir plusieurs nouvelles écoles construites à Aylmer, et en particulier l'école secondaire installée aux abords du Provigo et de la piscine municipale, sur la rue Principale.
Le fait que le besoin de nouvelles écoles ait été reconnu démontre bien que la population d'Aylmer augmente sans cesse. Il y a beaucoup de jeunes familles qui ajoutent au dynamisme de la ville.
Je répète l'argument que Shawville, Maniwaki, et Wakefield ont leur hôpital, ainsi que Hull et Gatineau. Si notre population d'Aylmer représentera bientôt 40% de la population de la ville de Gatineau, il est évident que nous avons besoin d'un nouvel hôpital pour desservir cette population.
Il serait prudent que les hôpitaux de Hull et de Gatineau continuent leur mission de desservir la population de ces régions. L'hôpital de Hull ou j'ai eu le plaisir (?) de subir une intervention chirurgicale, a d'excellents médecins qui doivent pratiquer dans un milieu impossible et qui a besoin de rénovations. Que sa mission devienne une de spécialisation soit, mais cela ajoute davantage au besoin d'avoir un hôpital à Aylmer et non que nous soyons obligés de toujours aller plus loin pour se faire soigner.
Bien que j'aie 91 ans, je suis prête à appuyer l'idée d'avoir une pétition envoyée à Mme la Mairesse et de collectionner des signatures dans mon quartier. On aurait besoin d'un coordonnateur, comme Monsieur Beaudoin. Si chaque quartier aurait des listes de signatures à déposer au Bulletin d'Aylmer, le gouvernement provincial à Québec pourrait être influencé.
Louise Terrillon-Mackay
Aylmer
Appel à tous les célibataires, séparés ou divorcés, hommes et femmes qui cherchent l'amour !
Vous faites actuellement des rencontres en ligne mais vous n'aimez pas ça. Avez-vous essayé les rencontres en ligne mais cela n'a pas fonctionné ? Avez-vous réalisé que les relations à distance ne vous conviennent pas ? Moi aussi !!!!
Le jeudi 7 juillet à 19 heures, venez me rejoindre au British pour une soirée de célibataires, avec des rencontres, du speed dating et, avec un peu de chance, un dîner avec quelqu'un qui vous plaît ! C'est principalement pour les personnes séparées et divorcées, mais si vous êtes célibataire et que vous souhaitez participer, vous êtes le bienvenu. La suggestion d'âge est pour 39+.
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19h00 - boissons et rencontres libres pour vous aider à aborder les gens et à briser la glace de manière amusante.
*Plus d'informations à ce sujet plus tard.
19h30 - speed dating
*Peut être plus long en fonction du nombre de participants.
20h00 - dîner avec quelqu'un d'intéressant
Êtes-vous prêt à sortir de votre zone de confort et à prendre le risque de rencontrer une personne locale réelle ?
Réservez votre place :
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Karen Clark
Aylmer
Automobiles électriques
Il n’y a pas lieu de s’invectiver sur le sujet. Quiconque se préoccupe de l’air qu’il respire doit s’intéresser à la pollution atmosphérique causée par les véhicules mus à l’essence ou au diésel car les microparticules que ces véhicules rejettent dans l’air ambiant sont la principale cause des cancers chez les humains. En effet, on respire quotidiennement ces microparticules en suspension dans l’air, elles pénètrent dans nos poumons et s’infiltrent dans notre système sanguin et causent la détérioration de nos organes vitaux, les poumons, le cœur, le foie, l’estomac, la vessie, l'utérus, la prostate, etc.
Qui n’a pas, au moins une fois dans sa vie, reçu une bouffée noire d’émanations de diésel pour comprendre que le co2 émis par les véhicules à essence est tout aussi dommageable pour notre santé même s’il est invisible et n’émet pas d’odeur.
Au Québec, l’année dernière, il s’est vendu plus de camionnettes et de Véhicules Utilitaires Sports que de voitures régulières; et le prix de ces véhicules est aussi sinon plus élevé que la majorité des voitures électriques sur le marché aujourd’hui, et leur niveau de pollution de l’air est parmi les plus élevés. Je vous invite à lire l’article du Dr François REEVES, Cardiologue québécois, à ce sujet, sous le titre « La Santé et l'Environnement » pages 44 à 52, dans le livre intitulé « La voiture électrique et plus » publié aux éditions de l’homme (2018). Ce livre n’est pas seulement pour les gens riches et il est possiblement disponible à la bibliothèque municipale, secteur Aylmer.
Antoine L. Normand
Gatineau (Aylmer)
Rapport : un petit nombre d’incendies
En juillet la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) a combattu un petit nombre d’incendies pour un deuxième mois consécutif. Les pompiers forestiers ont eu à combattre seulement 43 feux qui ont affecté un total de 24,8 ha de forêt. Ces données sont nettement sous la moyenne des dix dernières années pour un mois de juillet, alors qu’elle se situe à 93,8 feux qui affectent 5883,9 ha.
Ce résultat peut s’expliquer par un mois de juillet ponctué par plusieurs systèmes dépressionnaires qui ont régulièrement traversé la province, empêchant ainsi le combustible forestier de s’assécher. Cependant, ces dépressions s'accompagnaient souvent d'orages, ce qui a créé 10 feux de foudres. Bien que les incendies initiés par la foudre correspondent à 23 % des feux répertoriés pour le mois de juillet, ils ont engendré 90 % de la superficie affectée.
Melanie Morin, SOPFEU
Messines, Qc
Décès de Louis Lang
Je souhaite informer vos lecteurs d'un décès qui est pertinent à l'histoire moderne du Pontiac. Je viens de l'apprendre par un ami qui vient souvent ici. Le nom du défunt est Louis Lang, et il s'est présenté dans le Pontiac aux élections provinciales et fédérales en 1998, 1991, 2000, 2012, 2014 et 2018 (au moins). M. Lang s'est présenté à chaque fois pour le Parti marxiste-léniniste du Québec, et c'est justement la raison pour laquelle nous n'avons pas entendu parler de son décès. Nos médias considèrent toute sorte de candidat communiste comme quelque chose à cacher, étant donné l'incapacité de notre nation à penser beaucoup plus loin que la plupart des Américains.
Je me souviens de l'allocution de M. Lang à Campbell's Bay lors des dernières élections provinciales, alors qu'il se présentait contre une liste complète de partis traditionnels - M. Lang était de loin le plus éloquent et le plus franc que tous les autres, y compris notre député actuel. Il n'a pas essayé d'éviter ou de contourner des questions spécifiques, mais a parlé clairement de la nécessité d'une nouvelle façon de penser et d'une nouvelle façon de gouverner notre province et notre pays dans l'intérêt des travailleurs et de la classe moyenne, et non des porte-parole des entreprises que nous élisons habituellement. Je lui ai parlé après cette réunion, et j'ai fini par voter pour lui, non pas parce que je m'attendais à une victoire, mais comme vote de protestation. Plutôt que de bloquer le centre-ville d'Ottawa "pour la liberté", Lang représentait une véritable alternative, non pas une alternative venue de Chine ou d'ailleurs, mais une alternative adaptée aux réalités de notre société, où les autochtones, les pauvres et la classe ouvrière, en particulier les gig-workers, pouvaient être véritablement représentés.
Lors d'une de ces élections, M. Lang a en fait remporté un seul scrutin à Waltham ! Non pas que Waltham soit rempli de communistes, mais ils ont réalisé que quelque chose de différent devait être fait, et pas seulement une autre "politique du geste". J'espère qu'ils trouveront quelqu'un pour le remplacer, aussi articulé et intelligent que l'était M. Lang.
Il est né en Hongrie mais est venu au Canada avec ses parents, tous deux survivants de l'Holocauste. Sa mère a survécu à Auschwitz. Il est devenu biologiste après avoir étudié à McGill, mais des années plus tard, il est entré au service des Postes, où il a travaillé pendant environ 30 ans, devenant chef du syndicat et menant l'une des plus importantes grèves de l'histoire moderne du Canada. Il a vécu à Aylmer et est décédé d'un cancer au milieu de sa soixante-dixième année en novembre dernier. C'est une honte pour les démocrates du Pontiac que sa vie soit passée avec si peu de reconnaissance et de soutien, mais c'est tout à fait compréhensible, puisque nos écoles et nos médias n'ont aucun engagement à partager les connaissances sur les possibilités politiques qui vont à l'encontre de notre démocratie corporative où 30% du vote donne le plein pouvoir aux Libéraux .....
John Bessell
L’Isle-aux-Allumettes
MOBI-O encourage les parents à se tourner vers le transport actif et collectif pour le déplacement de leurs enfants
Alors que l’incertitude plane pour le transport scolaire et qu’on invite les parents à trouver d’autres solutions en vue de la rentrée, MOBI-O les encourage à se tourner vers le transport actif et collectif pour assurer les déplacements des enfants jusqu’à l’école. Selon le Centre de gestion des déplacements de l'Outaouais, la situation actuelle doit être une opportunité afin que les parents évaluent d’autres alternatives que de simplement apporter leur enfant à l’école en auto. Depuis maintenant 6 ans, MOBI-O travaille à encourager le transport actif chez les élèves du primaire pour renverser la tendance des dernières décennies dans le cadre de la campagne À l’école, à pied ou à vélo, je suis capable !.
En 1971, 80 % des élèves de 7 et 8 ans se rendaient à l’école à pied ou à vélo, alors qu’à peine 40 % d’entre eux se déplaçaient en transport actif en 2005 (INSPQ, 2010). C’est un constat troublant considérant qu’en plus d’être un mode de transport durable, le transport actif offre plusieurs avantages. Il contribue à atteindre les recommandations en termes d’activités physiques pour les jeunes et il constitue une occasion de socialiser, de découvrir et s’approprier son quartier, tout en développant son autonomie.
Peu importe la localisation des enfants, de nombreuses solutions existent et des mesures sont d’ailleurs mises en place pour en assurer la sécurité dans divers quartiers : brigadiers et brigadières adultes et juvéniles, trottibus (groupe organisé d’enfants se déplaçant à pied avec un ou une volontaire responsable), cyclobus (groupe organisé d’enfants se déplaçant à vélo avec un ou une volontaire responsable), programmes éducatifs sur la sécurité routière, etc. Pour les enfants localisés plus loin de l’école (plus de 1,6 km), il existe aussi plusieurs options. Il est possible pour les parents de les accompagner à vélo (distances de 5 km et moins), de les accompagner en transport collectif ou, si aucune de ces options n’est possible, de déposer leurs enfants à quelques centaines de mètres de l’école sur le corridor scolaire où il y a des brigadiers et des brigadières. Ces options sont préférables plutôt que de les amener à la porte et ainsi augmenter la circulation automobile autour de l’école. De plus, les parents peuvent se parler et s’organiser afin de prévoir du covoiturage et limiter le nombre d’automobiles sur les routes et près de l’école.
---Sécurité autour des écoles : le cercle vertueux du transport actif et le cercle vicieux de l’automobile
Selon MOBI-O, la situation actuelle pourrait contribuer à ce que plusieurs parents décident d’amener leur enfant en auto directement à l’école, plutôt que d’envisager d’autres options. Or, cette situation entraînerait un cercle vicieux qui contribue à compromettre la sécurité des déplacements autour des écoles. Selon les analyses de l’Institut national de santé publique (INSPQ), la perception de dangers dans la rue de la part des parents les pousse à reconduire leurs enfants en voiture, ce qui a pour effet d’augmenter la circulation aux abords de l’école et d’accroître les risques d’accidents pour les enfants qui utilisent le transport actif.
En favorisant des solutions comme le transport actif et collectif, on crée plutôt un cercle vertueux qui permet de réduire la quantité d’automobiles sur les routes et d’augmenter la sécurité des déplacements pour les enfants autour des écoles.
Patrick Robert-Meunier
Directeur général de MOBI-O
Notre population vieillissante, un défi de taille
Les derniers chiffres du recensement pour le Canada constituent un avertissement pour les responsables des politiques sociales. Les chiffres indiquent une évolution majeure vers une population vieillissante au Canada, avec un faible taux de reproduction. Il y a plus de Canadiens qui prennent leur retraite que de Canadiens qui entrent sur le marché du travail.
Les conditions d'une tempête sociale majeure se préparent.
La pandémie de Covid nous a montré à quel point les soins aux personnes âgées sont médiocres dans les résidences pour personnes âgées. Les gouvernements canadiens doivent commencer à préparer et à mettre en œuvre une politique de financement pour faire face au changement remarquable de notre façon de travailler, de collecter des fonds pour payer les services et de considérer le traitement de nos concitoyens.
De nouvelles perspectives ne sont pas susceptibles de se produire étant donné le bilan des gouvernements actuels. Nous présidons déjà à un système de soins de santé sous-financé. La planification urbaine favorise les promoteurs et laisse aux citoyens des rues encombrées et pleines de nids de poule pour leurs déplacements. Les gouvernements encouragent les guerres culturelles dans le but d'obtenir des voix. Le dépôt de déchets nucléaires au bord de la rivière des Outaouais, source de vie, est considéré comme une mesure opportune et nécessaire par les politiciens, contrairement à toutes les préoccupations concernant la santé et la pollution de l'environnement. La promesse de réductions d'impôts est contagieuse - et totalement contraire à ce que les gouvernements devraient faire pour aider les citoyens.
Il y a longtemps que les citoyens devraient exiger des mesures de politique sociale plus progressistes. Faire plus de la même chose ne suffira pas.
Carl Hager
Gatineau
( Traduit )
L’affichage illégal : un problème d’incivisme
Lors du dernier conseil de ville, je suis intervenu au nom du Collectif de dix-huit associations de résidents pour dénoncer le fléau de l’affichage non règlementaire qui sévit sur le territoire de Gatineau depuis des années. Je souhaite ici réagir aux déclarations qui en ont suivi, notamment celles de la mairesse et de M. Nicolas Brisson, directeur général de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec.
Je suis évidemment satisfait que Mme la mairesse ait reconnu la gravité du problème et se soit engagée à faire respecter la règlementation. Cependant, je ne crois pas que la façon d’y arriver passe encore une fois, comme elle l’a proposé, par la sensibilisation des promoteurs. Ceux-ci savent très bien qu’ils contreviennent au règlement, soit parce que leurs affiches sont en surnombre, au mauvais endroit, sans lien avec un projet spécifique, trop grosses ou simplement laissées en l’état une fois le projet est terminé. Pourquoi ces promoteurs fautifs prennent-ils néanmoins la décision de les maintenir en place? Là encore, contrairement à ce que la mairesse a évoqué, le manque d’employés à la ville n’y est pour rien, car il y a bel et bien des inspections de faites et des avis d’infraction d’émis, mais cela demeure sans effet. Le problème est plus profond, et renvoie plutôt à un sentiment d’impunité, comme le révèlent les propos de M. Brisson. Ce serait bizarre, dit-il, qu’il y ait des employés disponibles pour ‘’mesurer avec leur ruban la grandeur des pancartes’’, alors que les promoteurs n’obtiennent pas leur permis dans les temps voulus. Il y aurait là à son avis un problème de gestion des priorités. À aucun moment il ne déplore les violations ou ne s’engage à rappeler à ses membres l’importance de se comporter en bon citoyen corporatif, en respectant les règlements. Il laisse plutôt entendre que les promoteurs seraient en droit de continuer à désobéir au règlement sur l’affichage parce qu’ils n’obtiennent pas satisfaction de la ville. Ce qui n’augure rien de bon, car c’est bien la mauvaise volonté et l’incivisme de certains promoteurs, plus que l’absence de ressources, qui s’avère la réelle cause de ce fléau. C’est cette culture qui doit changer.
Et la responsabilité de la Ville, c’est de s’assurer que la loi s’applique à tout le monde, et que le règlement sur l’affichage s’accompagne d’incitatifs légaux, administratifs et financiers conséquents pour faire cesser cet incivisme corporatiste. Sinon, il ne faudra pas se surprendre alors de voir la population perdre davantage confiance dans leurs institutions, avec le risque, pour citer Montesquieu, de la voir préférer à son tour l’impunité lorsque la peine est sans mesure.
Nicolas Garant
Terrasse Lakeview, Aylmer
Un nouveau colonialisme ?
Le Parti canadien du Québec (PaCQ) est consterné par l'attitude condescendante du gouvernement Legault envers les Premières Nations du Québec, comme en témoigne son refus de les exclure de loi 96, dont le récent amendement obligeant tous les étudiants à suivre trois des cours supplémentaires de français dans les cégeps anglophones.
Dans l'esprit de réconciliation qui constitue l'un des principes fondamentaux de notre parti, nous ne pouvons rester silencieux face à l'injustice persistante envers les peuples autochtones du Canada.
Contrairement à ce que disent le ministre des Affaires autochtones Ian Lafrenière et le ministre de la Justice Simon Jolin-Barrette, il existe un précédent pour exempter les peuples autochtones des lois provinciales. La Convention de la Baie James et du Nord québécois (CBJNQ) de 1975 accorde aux nations crie, inuit et naskapie de telles exemptions à la Charte de la langue française.
Alors qu'il développe sa plate-forme de campagne pour les prochaines élections générales, le Parti canadien du Québec ne négligera pas les questions de justice autochtone : Il y a beaucoup à réparer dans nos relations, mais nous voulons qu'ils sachent qu'au moins un parti provincial du Québec est disposé et capable d'écouter.
Colin Standish, CaPQ
Montréal
Centraide : un campagne incroyable!
Centraide Outaouais a annoncé les résultats de la 77e campagne annuelle lors de sa cérémonie de clôture.
La sollicitation menée pour Centraide dans les milieux de travail, auprès des entreprises, des organismes publics et des syndicats, ainsi que les activités grand public organisées auront permis de recueillir 4 055 000 $ pour venir en aide à plus de 70 000 personnes vulnérables de la région.
Centraide Outaouais appuie 83 organismes dans notre région. Ces organismes luttent contre la pauvreté et l’exclusion sociale et offrent des services essentiels pour les personnes qui en ont le plus besoin dans notre communauté : enfants, familles, personnes aînées…
À noter que l’an dernier, 3 705 000 $ avait été recueillis ce qui avait permis d’aider près de 63 000 personnes vulnérables.
Emilie Denois, Centraide Outaouais
Gatineau
La pénurie de main-d’œuvre et l’annonce du ministre de la Famille
La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) salue l’annonce du ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, concernant les mesures en matière de service de garde pour les parents avec des horaires atypiques.
Les résultats d’un sondage de la FCEI démontrent que 7 dirigeants de PME du 10 sont favorables à l’idée que les services de garde devraient couvrir des plages atypiques pour offrir plus de flexibilité aux besoins de leurs employés. Pour les membres de services de garde éducatifs à l’enfance (SGEE) de la FCEI, ils étaient la moitié (52 %) à demander la modernisation de la réglementation et des formalités administratives liées au secteur afin d’améliorer l’amplitude des horaires, les horaires atypiques, l’indexation de la contribution de base, etc. Les mesures annoncées représentent une bonne nouvelle pour les entrepreneurs du Québec.
La pénurie de main-d’œuvre est un frein majeur pour nos PME québécoises. L’enjeu est si aigu que tout absentéisme, causé notamment par l’offre de service de garde, a des conséquences majeures sur nos entrepreneurs allant de l’augmentation des heures de travail du dirigeant au refus de contrats. Maintenant, il faut que le gouvernement du Québec poursuive son action pour augmenter le bassin de travailleurs au Québec.
Aïsha Laperrière, FCEI
Montréal
Le gouvernement nouveau doit agir
Je félicite le gouvernement de même que l'ensemble des député·e·s qui nous représenteront à l'Assemblée nationale. L'équipe de Vivre en Ville est prête à mettre l'épaule à la roue. Qu'il s'agisse d'aménagement du territoire, d'habitation ou de mobilité, le temps n'est plus au statu quo, ni aux tergiversations. Le gouvernement doit maintenant avoir le courage d'agir.
Au courant de l'été, Vivre en Ville a transmis une série de propositions prioritaires aux partis politiques qui identifient trois grands chantiers afin de propulser l'émergence de collectivités viables partout au Québec. Plus précisément:
- ïAdopter un plan de mise en œuvre rigoureux de la Politique nationale de l'architecture et de l'aménagement du territoire (PNAAT), notamment par la création d'un fonds en aménagement et urbanisme durables;
- ïMettre en place un ensemble de solutions afin d'assurer une offre pérenne d'habitations abordables et durables
- ïInvestir massivement dans les infrastructures de mobilité collective et active.
La Coalition avenir Québec, le Parti libéral du Québec, Québec solidaire et le Parti Québécois y ont tous répondu. Chacun des partis s'etais montré favorable à la Politique nationale de l'architecture et de l'aménagement du territoire (PNAAT), pour laquelle un plan de mise en œuvre ambitieux est prévu à l'hiver 2023.
Samuel Pagé-Plouffe, Vivre en Ville
Montréal / Gatineau
" Droits et obligations "
La rareté de main-d’œuvre atteint des sommets et représente un défi moderne important au Québec. Ce phénomène, qui touche tous les secteurs d’activité, amène les milieux de travail à faire évoluer leurs façons de faire et à se questionner sur l’application des normes du travail.
Pour aider les milieux de travail à connaître et à appliquer les normes du travail, la CNESST rend disponibles de nombreux outils sur son site respectdesnormes.com. De plus, elle lance aujourd’hui une nouvelle campagne publicitaire pour inciter les clientèles concernées à se renseigner sur leurs droits et obligations en matière de normes du travail.
Allison Ouellet, CNESST
Gatineau
Le financement de nouveaux réacteurs nucléaires
L'investissement du budget fédéral de 2022 dans des réacteurs nucléaires non éprouvés, appelés petits réacteurs modulaires (PRM), est qualifié de "gâchis climatique" par des groupes de la société civile. Quelques jours à peine après que le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat a publié son rapport, appelant à une action agressive en faveur du climat, le gouvernement fédéral choisit d'investir dans des technologies non encore éprouvées qui ne permettront pas de réduire de moitié les émissions d'ici 2030.
Plus de 120 groupes de la société civile ont demandé au gouvernement fédéral de réaffecter les fonds destinés aux PRM à des solutions d'énergie renouvelable rentables et socialement responsables, disponibles dès maintenant.
Le budget consacre 120 millions sur cinq ans aux réacteurs PRM :
● Environ 70 millions sont destinés à la recherche, orientée vers la réduction des déchets nucléaires.
Cela pourrait inclure le retraitement du combustible nucléaire usé, un procédé chimique permettant d'extraire le plutonium des déchets de combustible radioactif usé. Le retraitement n'est pas utilisé au Canada et il soulève de nombreux problèmes de prolifération et de sécurité. Le plutonium est une matière dangereuse que l'on ne trouve pas dans la nature. Le retraitement n'est en aucun cas une solution pour réduire les déchets radioactifs, il ne fait que redistribuer les produits de fission hautement radioactifs dans différents flux de déchets. Une fois les produits de fission retirés, les matières restantes sont beaucoup plus susceptibles d'être volées ou utilisées dans des armes nucléaires.
● Environ 50 millions pour renforcer la capacité de l'organisme de réglementation nucléaire du Canada à réglementer les réacteurs PRM.
L'investissement dans les processus réglementaires ne remédiera pas au fait que les réacteurs PRM ont été retirés du processus fédéral d'évaluation des impacts sur l'environnement. Les projets PRM ne sont soumis qu'à un processus d'autorisation restreint, mené par l'organisme de réglementation nucléaire du Canada. Leur expertise et leur cadre réglementaire ne sont pas équivalents à la loi sur l'évaluation des impacts, qui exige un examen préalable des impacts écologiques, socio-économiques et de durabilité sur toute la durée du projet.
Le budget comprend également deux autres dispositions que les développeurs de PRM pourraient demander :
● Un nouveau crédit d'impôt pouvant atteindre 30 % pour les technologies nettes zéro telles que le stockage sur batterie et l'hydrogène propre. Les projets nucléaires devraient être inéligibles à ce crédit d'impôt car ils ne sont pas compétitifs en termes de coûts par rapport aux énergies renouvelables.
Toute demande de ce crédit d'impôt doit également être tenue de démontrer la viabilité économique du projet.
● Poursuivre l'initiative Net Zero Accelerator, dotée de 8 milliards de dollars, pour les projets susceptibles de réduire les émissions d'ici 2030 et de soutenir l'objectif de zéro émission nette d'ici 2050. Les réacteurs PRM, ses dates prévues d'exploitation se situent bien au-delà des années 2030.
Susan O'Donnell, PhD, Coalition pour un développement énergétique responsable
Jean-Pierre Finet, Regroupement des organismes environnementaux en énergie
Kerrie Blaise, Canadian Environmental Law Association
Ottawa / Toronto
Lettre ouverte sur le service de bus scolaire
Le Centre de services scolaires de Portages-de-l'Outaouais affirme qu'il se peut qu'il n'y ait pas de service d'autobus scolaire (autobus jaunes) pour les personnes qui habitent loin de l'école et où il n'y a pas de transport public parce qu'ils sont incapables de négocier un nouveau contrat équitable avec la ligne d'autobus qui fournit ce service. Ne peuvent-ils pas reconnaître que le prix de l'essence a doublé au cours des derniers mois ? Ils disent également aux parents qui seront obligés de conduire leurs enfants à l'école de ne pas incommoder l'école et de se garer dans les rues voisines, mais pas trop près. Je suppose que leur mandat s'est élargi pour inclure le contrôle de la circulation sur la propriété de la ville.
Ce que je trouve très intéressant dans tout cela, c'est que la personne moyenne de la région travaille à domicile et devra ajouter en moyenne 2 heures de conduite par jour, ce qui signifie ajouter des centaines de voitures sur la route pendant plusieurs heures chaque jour ! J'avais l'impression que le gouvernement était favorable à l'environnement, alors pourquoi essaient-ils de ponctionner la compagnie de bus au lieu de contrôler le prix de l'essence ? Je suppose qu'ils ne veulent pas perdre ces revenus supplémentaires au détriment du temps et des dépenses des électeurs. J'estime que si ce problème n'est pas résolu, il me coûtera 2,5 heures par jour et plus de 100 $ par semaine en essence.
Tout cela étant dit, ne serait-il pas plus intelligent pour le gouvernement du Québec, à l'approche d'une élection, de plaire aux masses et de soutenir son programme environnemental ou même de faire un pas en avant et de contrôler le prix de l'essence dans la province, au lieu de continuer sur le chemin plein de lacunes qu'il a choisi d'emprunter.
Michel Roberge
Gatineau
Le Québec vote : modernisons les services et les soins
Les deux dernières années et demie ont été difficiles et trop souvent tragiques pour les personnes âgées du Québec et leurs familles.
La pandémie de COVID-19 a exacerbé des problèmes de longue date en matière de santé et de soins aux aînés, causant des situations dévastatrices dans les foyers de soins de longue durée et autres établissements similaires, ainsi que pour les aînés et les populations vulnérables en général. La pandémie a montré que tous n’étaient pas égaux devant la maladie.
Une stratégie coordonnée pour les aînés, garantie et surveillée par une personne désignée de l’Assemblée nationale, dotée d’un financement dédié et d’objectifs clairs, permettrait de répondre aux besoins changeants des personnes âgées québécoises.
Pour les élections de 2022 au Québec, l’Association nationale des retraités fédéraux demande à tous les partis de s’engager à :
1. Investir massivement dans les soins et les services aux aînés dans une perspective de continuum de soins :
2. Instaurer une stratégie provinciale pour les aînés fondée sur les déterminants sociaux de la santé, garantie, encadrée et surveillée par une personne désignée par l’Assemblée nationale.
3. Faire des investissements majeurs pour rénover et moderniser le système de santé et les services de première ligne.
Les élections 2022 du Québec sont à l’horizon : modernisons les services et les soins aux personnes âgées et dotons-nous d’une stratégie québécoise pour les aînés!
Lise Matte
Gatineau
Un débat des chefs destiné aux anglophones ?
Suite au refus du premier ministre du Québec de participer au débat des chefs en anglais le 20 septembre prochain et à l'annulation de celui-ci, le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, a invité officiellement la cheffe de l'Opposition officielle, Dominique Anglade, à tenir conjointement un débat des chefs destiné aux anglophones du Québec.
Le Parti conservateur du Québec considère que le refus de la part du premier ministre de tous les Québécois(e)s de tenir un tel débat constitue un déni de démocratie tout à fait inacceptable.
Véronique Gagnon, Le Parti conservateur du Québec
Québec, Qc
La décentralisation du plan de santé du MSSS
Le plan de santé du MSSS est rempli de mesures intéressantes, mais il manque une clé essentielle sans laquelle des gains substantiels ne pourront être réellement effectués: il manque les détails de cette « vaste décentralisation ».
Qu'attendons-nous pour détailler ce plan? Qu'attendons-nous pour clarifier quel type de gouvernance locale dans les établissements nous souhaitons mettre en action?
Le RQMDSS a soumis 4 propositions pour articuler une décentralisation proche des besoins du terrain dans les établissements de santé : Un directeur général (DG), un directeur des services professionnels (DSP), un conseil des médecins, dentistes et pharmaciens (CMDP), et une table des chefs locale de départements et de service, dans chaque centre hospitalier.
Nous n’avons collectivement plus le luxe d'attendre. Nous avons déjà trop attendu.
Le RQMDSS,
Montréal
Un pas de recul du gouvernement dans le dossier de l’hôpital régional
C’est avec une grande satisfaction que les élus d’Action Gatineau prennent connaissance des informations indiquant la volonté du gouvernement du Québec de réviser les possibilités d’emplacement dans le dossier de l’emplacement du futur hôpital régional:
« Je tiens à saluer le pas de recul du gouvernement dans ce dossier. Ce qui est important pour moi c’est que l’ensemble des critères soit rendu public et qu'on assure la transparence du processus. On ne peut pas nier les appels de la communauté qui est presque unanime! La coalition a fait un important travail depuis des semaines et il faut saluer cette mobilisation constructive » a fait savoir la conseillère du district de l’Oree du Parc Isabelle N Miron.
« Lorsqu'on bâtit une infrastructure de cette importance, en 2022, on doit viser les plus hauts standards en matière d'aménagement du territoire, d'accessibilité, et de lutte au changement climatique. C'est encourageant que le gouvernement révise son approche et ça démontre clairement ce que peut accomplir la mobilisation citoyenne et régionale quand une communauté se prend en main - je remercie d'ailleurs la Coalition pour un centre hospitalier accessible et durable en Outaouais et ses membres pour leur détermination. Maintenant, il faut poursuivre le travail. » a conclu Steve Moran, conseiller du district Hull-Wright.
Laurence Gillot, Action Gatineau
Gatineau |
Lettre ouverte pour un accès équitable aux plans d’eau publics du Québec
Au Premier Ministre Legault,
Les Québécois ont de plus en plus de difficulté à avoir accès au fleuve, aux lacs et aux rivières du Québec, pourtant considérés comme notre or bleu national. De nombreuses municipalités ne réservent maintenant l’accès aux plans d’eau de leur territoire qu’à leurs résidents.
D'autres n’hésitent pas à restreindre celui-ci à leurs propres citoyens non riverains.
Le Collectif pour un accès équitable aux plans d’eau, qui regroupe l’Association des pêcheurs sportifs du Québec, l’Alliance de l’Industrie nautique du Québec, Canot Kayak Québec, Eau vive Québec et Québec Subaquatique, la Fédération de Voile du Québec, la Fédération québécoise des chasseurs et des pêcheurs, ainsi que la Fondation Rivières, soutenus par plus d’une centaine d’organismes et d’entreprises de l’industrie et du commerce, considère que des actions concrètes doivent être mises en place afin de redresser la situation problématique de l’accès aux plans d’eau de la province.
Nautisme Québec
La Fête nationale à Gatineau
La Société nationale des Québécois de l’Outaouais (SNQO) est heureuse de vous dévoiler la programmation de la Fête nationale du Québec à Gatineau, avec comme slogan « Notre langue aux mille accents ». L’événement gratuit se déroule encore une fois dans le secteur piétonnier de la rue Laval dans le Vieux-Hull à Gatineau, dès 18h.
Nous aurons la chance d’accueillir Louis-Jean Cormier qui nous présentera son spectacle Quand la nuit tombe. Question de briser le rythme de la tournée solo INCARNAT et surtout dans le but d’avoir le plus de un possible, Ariane Moffatt s’est fait plaisir cet été en montant un spectacle pop et dansant de « tubes seulement » ! Ce sont deux artistes émergents et originaires de l'Outaouais, soit Tristan Guay et Emmanuelle
Querry qui s'occuperont de réchauffer la foule lors du grand soir. Leurs répertoires cadrent parfaitement avec le reste de la programmation, c'est l'occasion parfaite de les découvrir, si ce n'est pas déjà fait.
L’invitation est donc officiellement lancée par l’organisation, en collaboration avec la Ville de Gatineau, la Société Nationale des Québécois et Québécoises et Maryse Gaudreault, députée de Hull et vice-présidente à l’Assemblée nationale. La Fête nationale peut également compter sur la présence de partenaires de choix. Merci au gouvernement du Québec pour sa confiance qui nous permet de mettre sur pied des événements rassembleurs partout au Québec.
Isabel Thériault
Gatineau
Nouveau conseil des ministres
Vivre en Ville félicite les membres du nouveau conseil des ministres et offre au gouvernement son entière collaboration afin de relever les défis auxquels font face les collectivités québécoises. Alors que ce gouvernement devra piloter le Québec dans les transitions nécessaires, notamment face à l'urgence climatique, Vivre en Ville salue l'engagement de François Legault à faire de l'environnement sa priorité, après l'éducation.
Au cours de l'été, Vivre en Ville a transmis aux partis politiques une série de propositions identifiant trois priorités afin de propulser la transition vers des collectivités viables, partout au Québec. Plus précisément: 1) Adopter un plan de mise en œuvre rigoureux de la Politique nationale de l'architecture et de l'aménagement du territoire, notamment par la création d'un fonds en aménagement et urbanisme durables; 2) Mettre en place un ensemble de solutions afin d'assurer une offre pérenne d'habitations abordables et durables; 3) Investir massivement dans les infrastructures de mobilité collective et active.
Samuel Pagé-Plouffe, Vivre en Ville
Québec
Populisme
Les libertaires populistes croient qu'ils ont les réponses - pas de théories économiques ou politiques ; tout est dans leur tête. Pas besoin de constitutions et de chaînes de commandement ! C'est une croyance mystique, qu'à l'intérieur de chacun d'entre nous se trouve une source pour tout ce que nous avons besoin de savoir. L'éducation, la lecture, les arts et la culture, la discussion libre et le débat - tout cela n'a pas d'importance ! Nous avons tous une source de sagesse en nous.
Pourtant, lorsque nous voyons ces individualistes, ces populistes, ils ne semblent pas faire preuve d'une quelconque source secrète de sagesse. À Ottawa, quiconque souhaite débattre ou remettre en question leurs actions est accueilli et noyé par des cris, voire des hurlements.
M. Wainwright
Aylmer
( Traduit )
Financement fédéral pour le Festival des montgolfières
Cette année, le Festival de montgolfières de Gatineau propose un éventail de prestations et d’activités festives qui sauront rallier le public gatinois et faire briller la région.
Le député de Gatineau, Steven MacKinnon, au nom du ministre du Patrimoine canadien, annonce l’octroi de 99 800 dollars pour appuyer la 35e mouture du Festival. Cette somme provient du programme Développement des communautés par le biais des arts et du patrimoine. Elle vise à soutenir le rendez-vous qui offre une occasion hors pair aux artisans et aux interprètes locaux de se faire connaître, en plus de mettre en valeur le patrimoine régional.
M. MacKinnon en a également profité pour rappeler, au nom du ministre responsable de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, qu’une aide de 590 000 dollars a été accordée par Développement économique Canada pour les régions du Québec. Une somme de 500 000 dollars provient du Fonds d’aide au tourisme pour la bonification de l’expérience touristique, et une somme 90 000 dollars du Programme de développement économique du Québec pour soutenir la commercialisation du Festival. Ces contributions non remboursables permettront au Festival de montgolfières de moderniser son offre touristique en adaptant ses services au contexte actuel et en adoptant des pratiques écoresponsables, ainsi que de faire la promotion de la rencontre sur les marchés hors Québec.
Munro Watters, Adjointe du Député de Gatineau
Ottawa
French: don't "preserve" it, use it!
Aren't we tired of being ridiculed and the French language despised? For many federal institutions, ensuring the use of French during office activities in Quebec appears unimportant! To fill management positions, seek first and foremost the most competent people. Chosen mangers do not have to have any knowledge of French but simply pledge to learning it. The urgency is therefore not to protect the French language but attempt to ensure its actual use within the federal institutions physically present in Quebec.
Imagine, even for a brief moment, a bilingual citizen, speaking her native language and French, who undertakes to learn English after her appointment as Governor General of Canada? Or the head office of Air Canada moving to Toronto, with as its CEO, a unilingual but competent French-speaking person, residing in the suburbs of Toronto for the last 14 years, and addressing members of the Toronto Chamber of Commerce in French only!
How can the boards of directors and heads of Air Canada and the CN be so insensitive to the linguistic realities of Quebec? With an unilingual CEO, Air Canada management meetings necessarily take place in English only. It is therefore obviously impossible for any senior manager to work there in French. Nor is it possible to express yourself in French at meetings of CN's Board of Directors and be understood. Yet both these entities have their head office in Quebec. Is the Island of Montreal some kind of free zone where such a work environment is considered acceptable and tolerated?
On March 23, 2022, the Journal de Québec reported that elected officials in Quebec voted unanimously to subject businesses under federal jurisdiction to Bill 101. The measure was adopted as part of the study on the proposed Bill 96, the reform of the Charter of the French language. From now on, air carriers, telecommunications companies, banks and other businesses located in Quebec and under federal jurisdiction will no longer be able to avoid the francization process provided for by Bill 101. It is hoped the bill will actually become law without too many changes and above all, that it will not die on the Order paper.
“Good will” is not enough to ensure a workplace functioning in French. There must be regulations and legislation.
On May 1, Journal de Montréal’s Karine Gagnon stated: “The revised (federal) Official Languages Law does not contain any provision governing the linguistic composition of boards of directors. In these circumstances, an amendment appears unavoidable, but Ottawa is careful not to propose it.”
The indignation brought about by this situation is slow to be really felt, partly because of Quebeckers’ legendary tolerance. Too kind for our language to survive, our quiet assimilation seems destined to continue. Pride demands that we have the courage to speak out against unacceptable situations. That's enough!
Jean Deschênes
Gatineau
Le virage du rond-point
Aboutissement d'un urbanisme convivial, rigoureux, avant-gardiste et axé sur l'écomobilité, la plupart des déplacements à Gatineau s'effectuent agréablement à pied, à vélo ou en transport collectif. Il peut toutefois arriver occasionnellement que la voiture soit une option dans des situations précises. Depuis des lustres, les ronds-points, parfois appelés carrefours giratoires, tapissent la trame urbaine de notre belle ville pour le bienfait des usagères et usagers de la route. Certains sont sous responsabilité municipale alors que d'autres relèvent du ministère des Transports du Québec (MTQ). Peu importe la juridiction, ceux-ci fourmillent d'avantages à commencer par une approche proactive de la part des conducteurs-trices pour s'intégrer à la circulation, contribuant ainsi à la mise en place d'un système autorégulé et fluide.
Le résultat est qu'il est rare de rester bloqué-e dans un rond-point, même si la circulation peut y être dense à l'occasion. D'ailleurs, celle-ci peut aussi s'aventurer sans problèmes dans plus de quatre directions, contrairement aux carrefours traditionnels contrôlés par un panneau d'arrêt ou des feux où les seules options sont d'aller tout droit, à gauche ou à droite, sans même la possibilité de revenir sur ses pas. Un autre avantage est qu’ils sont bien moins énergivores car aucune électricité n'est requise contrairement aux feux de signalisation avec l'entretien inhérent des équipements ou les problèmes créés lors d'une panne de courant. Le rond-point permet entre autres d'effectuer aisément des demi-tours sans manœuvres complexes.
Avec ses multiples points d'entrée, les ronds-points de Gatineau remplissent un rôle de porte d'accueil, souvent parées d'œuvres d'art et d'aménagements floraux et paysagers colorés, en plus de réduire la vitesse à l'arrivée dans notre grande ville. L'expérience de la conduite automobile, bien que facultative, demeure agréable et permet une coexistence harmonieuse avec les autres modes de déplacement plus populaires.
M. Nguyen
District de Hull-Wright
Le réseau scolaire québécois plus inégal qu’il y a vingt ans
Alors que les parents attendent de savoir dans quel programme ou école seront admis leurs enfants, une nouvelle étude de l’IRIS révèle que le système d’éducation québécois demeure hautement inégalitaire et ce, en dépit des efforts pour réduire l’exode des élèves vers le système privé. En effet, en 2021, près de la moitié (44%) des élèves du secondaire étaient retiré·e·s des classes ordinaires du réseau public pour être inscrit·e·s à l’école privée ou dans un programme particulier. Au vu du développement qu'il a connu dans les dernières années, le phénomène de l'école à trois vitesses devrait préoccuper le ou la prochaine ministre de l'Éducation.
Au cours des vingt dernières années, le nombre d’élèves qui fréquentent les écoles primaires et secondaires privées a bondi de près de 20% au Québec. Durant la même période, l’effectif des écoles publiques a diminué de 4%. En finançant environ 60% du coût des services éducatifs des écoles privées, le gouvernement du Québec encourage la migration des personnes issues de milieux aisés vers le privé et contribue à séparer les élèves du système scolaire québécois en fonction de leur statut socio-économique et de leurs performances scolaires. En plus de reproduire les inégalités déjà existantes, ce phénomène entraîne un transfert des ressources vers le privé et contribue à la détérioration des services offerts dans le réseau public..
Un système d’éducation qui renforce les inégalités régionales
En raison d’une présence plus grande des écoles privées dans les marchés les plus rentables pour elles, la proportion d’élèves inscrit·e·s dans le réseau privé est beaucoup plus importante dans les centres urbains. Ainsi, au secondaire, cette proportion atteint 34 % à Montréal et 24 % dans la région de la Capitale-Nationale, alors qu’elle n’est que de 5 % sur la Côte-Nord et au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Par ailleurs, aucun·e élève du primaire ou du secondaire ne fréquente le réseau privé dans les régions de l’Abitibi-Témiscamingue, du Nord-du-Québec et de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.
Programmes particuliers : une forme d’élitisme au sein du réseau public
Alors que les programmes particuliers ont été créés pour retenir les élèves dans les écoles publiques et augmenter leur attrait, leur place au sein du réseau public a augmenté au cours des dernières années. En 2021, près du quart (23%) des élèves du secondaire étaient retirés des « classes ordinaires » pour être inscrit·e·s dans les programmes particuliers du secteur public comme Sport-études, Arts-études ou Éducation internationale, une proportion qui est en hausse de 50% depuis 20 ans.
L’étude montre pourtant que ces programmes reconduisent des inégalités au sein même des écoles publiques puisqu’ils sont très souvent réservés aux élèves les plus privilégié·e·s et les plus performant·e·s. En effet, plusieurs de ces programmes spécialisés imposent la sélection des élèves par le biais de tests d’admission, et 76% d’entre eux exigent une contribution parentale, qui est en moyenne de 1 220 $ par an et qui peut parfois atteindre 14 000 $.
En participant ainsi à l’“écrémage” des classes ordinaires, qui accueillent en plus forte proportion les élèves issu·e·s des milieux défavorisés ou ayant des difficultés d’apprentissage, le réseau public contribue pleinement à la reproduction des inégalités. Il est donc impératif de repenser en profondeur l’organisation et le financement des services scolaires pour mettre fin à l’école à trois vitesses et à aux pratiques de sélection des élèves du primaire et du secondaire .
Anne Plourde, IRIS
Montréal
L’accès à toutes les petites entreprises à d’importants crédits d’impôt
La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) se réjouit de l’annonce faite ce matin par le ministre des Finances, Eric Girard, concernant un élargissement des conditions d’accès de la mesure fiscale appelée déduction pour petite entreprise (DPE) à l’image du gouvernement fédéral lors de son budget 2022. Le gouvernement du Québec répond également à une autre demande formulée par la FCEI en élargissant l’accès à toutes les petites entreprises à d’importants crédits d’impôt visant à les aider face à la pénurie de main-d’œuvre.
Pour toute question n'hésitez pas à contacter Aïsha Laperrière, coordonnatrice aux affaires législatives, la FCEI.
Aïsha Laperrière, FCEI
Montréal
La poésie va fleurir, c'est le printemps!
L'hiver a été froid, long, et il se refuse un peu à quitter semble-t-il nous dire avec ces températures. Nos poètes sauront vous réchauffer, faire fondre ce qui reste d'hiver en nous et autour. C'est le mois national de la poésie, commencez-le avec du slam!
Guy Perreault animera cette joute printanière et aura le plaisir d'appeler au micro: Priscille Andreosso, Diane Bouchard, José Claer, Lobe Fendu, Randy Kelly, Myriam Legault-Beauregard, Josette Noreau, Annie St-Jean et Diane Tremblay. Toute la bande est là, vous ne pouvez pas manquer ça!
Le slam est une compétition amicale qui favorise l’interaction avec le public, un art de la parole qui se répand au-delà des barrières générationnelles et culturelles. SlamOutaouais représente la Ligue québécoise de slam (LiQS) en Outaouais et offre des spectacles de haut calibre depuis 2007. Avec notre slamattitude, on va vous lancer un florilège fleuri d'images!
On lance le chapeau, jamais la serviette. Parce qu'on n'a pas pu vous charmer sur place depuis un an, avec nos mots et nos yeux qui pétillent, on tend notre chapeau virtuel vers votre générosité et votre amour de la poésie. https://gofund.me/4b41f619
Nous remercions notre partenaire principal, le café culturel Le Troquet, pour son hospitalité et son soutien indéfectible. Merci à l'AAAO de sa collaboration et de son soutien.
Annie St-Jean, slammestre
Gatineau
Un nouveau mode de scrutin
En utilisant les résultats de 2018 et en appliquant un système de vote proportionnel, les résultats auraient été vraiment différents et vraiment plus représentatifs de la population:
CAQ 48 (-26), Libéraux 31 (-), Parti Québécois 21 (+11), Québec Solidaire 20 (+10), Parti Vert du Québec 2 (+2), Parti Conservateur du Québec 2 (+2) et Autre 1 (+1).
Avec ce nouveau mode de scrutin, un parti n'obtiendrait jamais la majorité absolue seulement s’il a réussi à obtenir plus de 50 % des voix. Un projet de loi défait ne forcerait pas une nouvelle élection. Les élus poursuivraient les discussions jusqu’à ce qu'il y ait un consensus qui permette au projet de loi d'être adopté ou rejeté. Cela obligerait toutes les parties à travailler ensemble au lieu de perdre leur temps, leur énergie et notre argent à se nuire une l’autre. Le bien commun des citoyens seraient mieux desservi. C'est aussi une bonne occasion d'inclure quelques sièges pour les Premières Nations.
La classe politique est directement responsable du cynisme de plus en plus présent dans notre société et de l’attitude réfractaire à leur égard. Notre démocratie se fragilise de plus en plus. On récolte ce que l’on sème.
J'ai de la difficulté à croire qu'en 2022, nous n'ayons pas encore choisi un mode de scrutin qui assure une vraie démocratie dans notre province. C’est aussi une question de justice sociale, une priorité au Parti Vert du Québec.
Pierre Cyr, Parti Vert
Fort-Coulonge
Lettre ouverte au conseil municipal – un tramway?
Il est inquiétant de constater le niveau de confiance dans les analyses et les études. Vous êtes la dernière ligne de défense pour le bien-être de notre ville. Vous ne pouvez pas faire aveuglément confiance à tout ce qui est dit et écrit. Il est de votre devoir d'examiner attentivement chaque cas devant vous et de le faire de manière critique plutôt que de complaisance.
Dans le monde de la recherche et du reportage, vous demandez à un consultant de rechercher le meilleur moment pour dîner, et il vous répond : à quelle heure souhaitez-vous ? Jusqu'à récemment, l'industrie pétrolière tentait de nous convaincre que les combustibles fossiles ne contribuent pas au réchauffement climatique en organisant et en finançant la désinformation. En fait, ils le font toujours. L'industrie du tabac a fait appel à des experts de la santé pour rassurer le public sur le fait que les cigarettes sont même bonnes pour la santé des femmes enceintes. Nous les avons crus. Aujourd'hui encore, les études favorisent ceux qui les demandent. Ce n'est pas nouveau et c'est logique. Aucune organisation ne publie la conclusion d'une étude contraire à ses propres intérêts. Une analyse est publiée en fonction de la conclusion souhaitée. Ne soyez pas naïf. Le gouvernement du Québec a offert 60 % du coût de construction d'un tramway. Il s'agit seulement de présenter les études démontrant sa nécessité. La conclusion souhaitée est le tramway et c’est ce qu’il est suggéré.
Pour l'instant, voici quelques exemples bénins et subtile de commentaires biaisés en faveur du tramway.
- Le tramway n'est ni polluant, ni bruyant
- Écouter les bandes sones : https://www.avosound.com/en/sound-effects/search/train/tram/ .
- Un bus électrique n'est pas plus polluant ou bruyant qu'un tram. Au contraire, il faut lubrifier les rails et les roues métalliques pour éviter les grincements intenses (2) des tramways et cela contamine le sol sous les rails. Les vibrations d'un tramway sont si fortes que le bâtiment en pierre à l'intersection de la rue Eddey et de la rue laurier va probablement s'effondrer.
- Le tramway aura l’internet : Tout le monde a l’internet sur son téléphone et rien n'empèche de l’avoir sur l’autobus
- Avec le tramway : vous pouvez entrer et sortir par toutes les portes. La STO a un programme pour cela avec les autobus.
- Le tramway est fiable : Quand on regarde le train léger sur rail d'Ottawa, on voit le contraire. Il s'agit juste d'un tout petit incident pour paralyser complètement le système de tramway.
- Les croquis et dessins ne reflètent pas la réalité, par exemple : câblage manquant ou si vous le voyez, il est très pâle et il n'y en a qu'un alors qu'il y a au moins deux câbles. Notez que des millions sont actuellement dépensés pour enterrer les fils à Gatineau. Le gazon est plus vert que chez le voisin
Le développement immobilier, eh bien, se fera à la même vitesse quelle que soit la solution mise en place, un tramway ou un système rapide de bus. Ce sera éventuellement, un service d’autobus autonome, service porte à porte. En adoptant un système de bus rapide et moderne, des économies de 2 milliards sont obtenues. Deux milliards de dolars représente 6 000 logements sociaux entièrement payés qui peuvent être construits où vous voulez.
Ceci n'est qu'un aperçu, la prochaine fois que je comparaîtrai devant vous, j'apporterai des preuves irréfutables que les études sur le tramway sont largement biaisées.
Mr Blondin, Mme. Bélizaire, Mr. Leclerc et M. Lessard, la question se pose, qu’est ce qui est préférable, un tramway ou 6,000 logements sociaux accompagner d’un service rapide de bus ?
Autres alternative aux tramways sur rails : Tramways sur roue de caoutchouc
André Simonson
Gatineau
Bilan : Faible superficie de forêt brûlée 2022
Au moment de dresser le bilan de sa saison 2022, la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) souligne que les forêts québécoises ont été largement épargnées par le feu cette année. Seulement 242, 9 hectares (ha) ont été affectés par le feu en Zone de protection intensive (ZPI). Il s’agit de l’une des plus petites superficies brûlées depuis que des données statistiquement comparables sont disponibles. Ainsi, depuis 1984, seules les années 2004 (258,4 ha) et 2008 (132,7 ha) peuvent se comparer à la dernière saison.
Les 389 feux de forêt survenus dans la ZPI au cours de la dernière saison sont également bien en deçà de la moyenne annuelle des dix dernières années, qui se situe à 472 incendies. Pour ce qui est de la Zone nordique, où la SOPFEU ne combat que les feux menaçant des communautés ou des infrastructures stratégiques, 18 incendies ont embrasé la forêt au cours de la saison.
Du 30 avril au 14 mai, pas moins de 212 incendies ont pris naissance, ce qui correspond à 55 % de tous les feux répertoriés au cours de la saison entière. Le temps anormalement sec dès le début du jour et des températures élevées ont fait en sorte que le danger d’incendie variait d’élevé à extrême durant cette période. Pour éviter d’autres éclosions de feux, une interdiction de faire des feux à ciel ouvert a été mise en vigueur pour une durée de 9 jours. La séquence de sécheresse a cependant pris fin au milieu du mois en raison des conditions météo favorables, caractérisées par le passage de plusieurs systèmes dépressionnaires qui ont perduré, de façon régulière, tout au long de l’été.
En raison de la saison calme, la SOPFEU a pu venir en aide, dès la fin juillet, à l’Alberta qui était aux prises avec plusieurs feux de forêt. Soixante pompiers forestiers accompagnés par près d’une dizaine de spécialistes ont prêté main-forte à leurs homologues albertains. Au début août, deux avions-citernes et un avion d’aéropointage, ainsi que leurs équipages ont été dépêché à Terre-Neuve-et-Labrador. Quelques semaines plus tard, 20 pompiers sont venus en aide à l’État de New York.
A la suite du passage de l’ouragan Fiona à la fin septembre, quarante pompiers forestiers et trois spécialistes se rendre à Truro, en Nouvelle-Écosse. Leur mission consistait à disposer des nombreux arbres endommagés par l’ouragan.
Au cours de la dernière saison, 73 incendies sont attribuables à des mégots de cigarette, 66 incendies ont comme origine un feu de camp mal éteint et 82 feux de forêt ont été causés par un brûlage de rebut. Globalement, 94 % des incendies cette année sont imputables à l’activité humaine. Malgré ces statistiques, la SOPFEU rappelle que depuis 1984, une diminution moyenne de 11 incendies de cause humaine par année a été observée, ce qui démontre bien l’efficacité des efforts de prévention déployés par la SOPFEU, les services incendie municipaux et différents partenaires.
Stéphane Caron, SOPFEU
Messines