Marquis-Bissonnette sur la communauté et la continuité

Tashi Farmilo

À l'approche des élections municipales, la mairesse sortante Maude Marquis-Bissonnette brigue un nouveau mandat, offrant aux électeurs une vision façonnée par l'expérience, le travail d'équipe et un sens aigu des responsabilités envers les habitants de Gatineau. Dans une série de réflexions personnelles, elle a expliqué comment les défis passés, les moments communautaires et les expériences de campagne ont influencé son approche du leadership.

Lorsqu'on lui a demandé quelle leçon de vie la guidait dans ses décisions difficiles, Mme Marquis-Bissonnette a souligné l'importance des faits et de partir des fondamentaux. « Les faits comptent, a-t-elle déclaré. C'est peut-être un réflexe professionnel, mais lorsque je suis confrontée à une décision difficile, je commence par le début du problème. Quel est le besoin, quel est le défi sur le terrain ? Qu'essayons-nous d'améliorer ? » Pour elle, un leadership efficace implique rigueur et clarté. « Ensuite, j'examine les faits pour déterminer la meilleure solution. C'est à mon avis la meilleure façon de procéder. Nous avons besoin de cette rigueur lorsque nous prenons des décisions qui touchent tant de personnes et lorsque nous gérons des fonds publics. »

Lorsqu'on lui a demandé de citer un endroit où elle emmènerait un visiteur pour lui montrer ce qu'elle aime le plus à Gatineau, Mme Marquis-Bissonnette a souligné le mélange dynamique de beauté naturelle et de vie communautaire de la ville. Elle a mentionné la marina d'Aylmer et la rue Principale pour leur charme digne d'une carte postale, ainsi que les couchers de soleil le long de la rue Jacques-Cartier et les spectacles à la Maison de la culture. Mais un élément se démarquait particulièrement. « La meilleure raison d'aimer notre ville, ce sont ses habitants », a-t-elle déclaré. « Donc, si je devais choisir un seul endroit où emmener des visiteurs, je les emmènerais à l'un de nos nombreux événements communautaires, comme à Aydelu, Braves-du-Coin ou rue Notre-Dame. C'est là que se trouve le véritable cœur de la ville. »

En réfléchissant à un moment qui a conduit à une transformation, Mme Marquis-Bissonnette a évoqué les inondations de 2017 et 2019. « J'étais conseillère municipale à l'époque, donc je ressentais déjà une certaine responsabilité de m'impliquer dans ma communauté, mais les inondations ont été un tournant pour moi », a-t-elle déclaré. « J'ai vu de mes propres yeux l'impact humain du changement climatique. » Elle a décrit le poids émotionnel que cela a représenté pour les habitants et comment cela a renforcé sa conviction que les municipalités doivent agir. « Ce sont nos voisins et nos amis qui sont touchés lorsque l'eau monte et inonde leur rue ou lorsqu'une tornade frappe leur maison. Nous devons à nos communautés de réduire les effets du changement climatique et de les protéger. »

Interrogée sur ce qu'elle a découvert sur elle-même au cours de la campagne actuelle, Mme Marquis-Bissonnette a souligné la force de l'effort collectif. « Que je suis bien soutenue », a-t-elle déclaré. « Comme le dit le proverbe : seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin. » Elle a rendu hommage à son équipe ainsi qu'aux organisations communautaires et aux partenaires qui proposent des idées et des solutions. « La vision d'une ville qui ne laisse personne de côté, et toutes nos idées, sont aussi les leurs. »

Lorsqu'on lui a demandé quelle émotion elle espérait que les gens associent à elle en tant que maire, Marquis-Bissonnette a choisi la « compassion ». Elle a souligné que de nombreux habitants sont confrontés à de graves difficultés et que son approche en matière de leadership repose sur l'inclusion et les solutions à long terme. « Il serait facile de prendre des décisions uniquement pour satisfaire certains groupes. Mais je veux être la maire de tous, la maire d'une ville qui ne laisse personne de côté. »

Elle a décrit cette approche comme un engagement à écouter, à favoriser la compréhension et à agir de manière responsable. « Cela signifie aller vers les gens, prendre le temps de s'asseoir avec chacun, comprendre la racine des problèmes et mettre en place des solutions durables. C'est l'approche que j'adopte depuis 2024, et c'est ce qui a permis au conseil municipal de résoudre tant de dossiers au lieu de s'enliser dans des disputes. C'est l'approche que je défendrai toujours. »