L’UQO fait la fâcheuse découverte de messages à caractère homophobes sur son campus
Mélissa Gélinas
Durant la semaine du 21 octobre dernier, l’Université du Québec en Outaouais a fait la fâcheuse découverte de messages à caractères homophobes et transphobes dans ses deux pavillons : Alexandre Taché et Lucien-Brault.
Les messages étaient constitués sous forme de graffitis et de propos écrits sur du papier qui ont été déposé un peu partout sur les babillards du campus ainsi que sur les pare-brise des voitures.
L’association étudiante pour la lutte de la communauté LGBTQ a rapidement signalé la présence de ces affichages. La direction de l’université a, par la suite, pris la situation au sérieux en signalant l’événement aux policiers de Gatineau. Plusieurs démarches ont été prises, afin d’améliorer la sécurité sur les lieux. À ce jour, aucune personne n’aurait été arrêtée. Les policiers affirment continuer leurs recherches en recueillant des informations afin de faire progresser l’enquête.
Quant à l’UQO, plusieurs initiatives ont été mises en place. Un lancement d’une campagne de sensibilisation, des rencontres ainsi que du support aux personnes affectées seront disponibles, afin de défendre les droits de la communauté LGBTQ.
L’Université affirme que de telles situations sont inacceptables et vont à l’encontre de ses valeurs fondamentales. Suite à cet événement, l’UQO dénonce fortement les actes commis et s’engage à promouvoir le respect, la sécurité et l’inclusivité de tous.
Trad. : MET