Buckingham : Edmond Leclerc sollicitera un deuxième mandat 

Mélissa Gélinas

Lors de la mêlée de presse du 30 avril dernier, Edmond Leclerc, conseiller municipal du secteur de Buckingham, a annoncé qu’il sollicitera un deuxième mandat au sein du conseil municipal de la Ville de Gatineau.

« Hier soir, lors de ma rencontre avec les citoyens, on m’a posé la question et j’étais prêt à annoncer ma décision à la suite d’une bonne réflexion. Je vais donc me porter candidat indépendant à la prochaine élection dans Buckingham », explique Edmond Leclerc. « Je ne vous cacherai pas que l’annonce du départ de mon collège Steven Boivin m’a forcé à réfléchir un peu à mon avenir politique », ajoute-t-il.

L’une de ses motivations premières vient de l’appui et de la confiance des résidents de son district. « J’ai surtout la flamme pour mener à terme d’autres projets, notamment par rapport à la revitalisation de l’avenue de Buckingham », exprime-t-il.

Par ailleurs, le conseiller se dit fier du retour d’un festival de musique sous le pont Brady et de l’arrivée de plusieurs commerces. « Il s’agit de leviers extraordinaires pour notre ville », commente-t-il.

Quant au projet de conseils d’arrondissement qui avait été lancé avec son collègue Steven Boivin, conseiller municipal du district d’Aylmer, celui-ci ne pourra être concrétisé. « Je ne vous cacherai pas que je ne pourrai pas réaliser un grand projet d’envergure si je ne fais plus partie d’une équipe […] », souligne M. Leclerc. « L’objectif était de créer un parti politique afin de mener à terme une vision pour la ville », continue-t-il. « Cela aurait beaucoup décentralisé notre administration, mais surtout la prise de décision, pour la rapprocher des secteurs, afin qu’Aylmer décide pour Aylmer et que Buckingham décide pour Buckingham ».

Bien que cette coalition n’ait pu être accomplie, Edmond Leclerc affirme rester un ardent défenseur des secteurs. « Ça a suscité beaucoup de discussions et de réflexions », affirme-t-il. « Par contre, ça nécessite de mobiliser beaucoup de gens pour créer un parti politique. Je respecte la décision de M. Boivin, je la comprends, mais c’est certain que ça met un terme à ce projet-là ».